«D’où?», le blog féministe «dégueulassement en colère»
« On en a marre de demander les choses gentiment et poliment. Alors oui, je suis en colère et je ne vais pas m’excuser. » Voilà Barbara Dupont, femme, trentenaire, bruxelloise et féministe. Sur son blog, elle déleste des coups de gueule exaspérés et « crasses » contre l’actu sexiste. Une première étape avant d’armer, d’organiser, de réfléchir.

D’où ? » Quand Barbara est confrontée à un truc qui la fout en rogne, la choque ou l’exaspère, c’est le premier truc qui sort : « Mais d’où ? » Ça donne donc pas mal de phrases du style : « D’où vient cette indulgence inouïe pour les agresseurs ? », « D’où on peut venir avec nos seins mais vraiment si on peut pas faire autrement ? », « D’où on va barboter dans une piscine de male tears (croustillante définition de Point Culture : « Tendance masculine à chouiner dès lors qu’on expose une discrimination qui frappe les femmes », « Pour les hommes aussi, c’est difficile… » ; cf. « ouin ouin », NDLR) avec les trois mecs et demi qui gagnent moins que leur femme ? », « D’où t’as cru qu’en confinement, tu pouvais arrêter de t’épiler la chatte, meuf ? »
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"Ah! qu'en termes galants ces choses-là sont mises!" Ma foi, si ces éruptions coléreuses font du bien à leur auteure, personne n'est obligé de lire sa prose... Je serais plus inquiet en ce qui concerne ses étudiants et étudiantes, mais on peut, là encore, supposer qu'ils et elles ont choisi en connaissance de cause de suivre un enseignement qu'on imagine militant. Quant à véritablement servir la cause, justement, j'aurais bien un léger doute. Mais je crois avoir compris que je n'avais pas voix au chapitre.
A croire que toutes les féministes sont maintenant sous coke ou speed. L’article est rédigé de manière totalement foutraque, ça part dans tous les sens. Et que dire des extraits du blog… Style parlé plutôt qu’écrit, un mot d’anglais ici ou là, ça fait toujours super moderne et jeune. Une grosse dose de vulgarité et d’agressivité en plus, ça ne peut pas faire de mal. Et comme on nous désigne ces extraits comme ‘les perles’, j’imagine que c’est ce qu’il y a de meilleur : outch ! Comme si un modèle Virginie Despentes se répandait chez les plus radicalisées. Comme si elles se sentaient obligées de singer les pires comportements des beaufs mâles afin d’être crédibles sur le mode ‘ouais, moi aussi j’peux cracher par terre’. Je ne sais pas si la femme est l’avenir de l’homme, mais si le style Despentes est l’avenir de la femme, faites vous du souci mesdames.