Sans carnaval, les artisans binchois craignent pour la transmission du savoir
Depuis des décennies, des familles de louageurs, de facteurs de masques et de sabotiers vivent pour et grâce aux festivités. Déjà mises à mal l’an passé, leurs activités sont totalement à l’arrêt cette année. Vont-elles survivre ?


Dans son petit atelier de couture délocalisé depuis plusieurs mois dans l’entrée de la grande maison familiale de Binche, Fanny Kersten manipule, comme à l’accoutumée, ses pièces de lin et de feutrine. A l’approche du carnaval, ce dimanche devrait être jour de soumonces. L’heure devrait déjà être à la fête. Mais après l’annulation des festivités pour raisons sanitaires, il n’en est rien. Dans son atelier, Fanny est seule. Le moral n’y est pas, mais elle refuse de baisser les bras. Pour se tenir en activité et tenter de faire rentrer quelques liquidités, elle se veut créative. Car le carnaval fait vivre la famille depuis cinq générations. Les morceaux de tissus qu’elle manipule sont plus petits mais ils lui tirent un sourire.

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.
Vous n’avez pas de compte ? Créez-le gratuitement ci-dessous :
S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
Ca devient n importe quoi .... il a bon dos le covid....tout est excuse pour attirer l attention...
Pourquoi exceptionnellement, ne fêteraient-ils pas le carnaval cette année dès que tous ou au moins les personnes à risques seront vaccinées?