Après un quadrimestre d’isolement, les étudiants sont en perte de sens
Les étudiants inscrits en hautes écoles et dans les universités vivent mal, très mal, la crise covid. L’enseignement à distance et son cortège de privations sociales ont brisé bien des illusions. Des enquêtes mettent des chiffres préoccupants sur le ressenti de cette génération.

Décrochage… D’un bout à l’autre du paysage de l’enseignement supérieur, le mot s’est imposé comme « l’expression phare » de la présente année académique. En octobre, la Fédération des étudiants francophones pointait déjà le phénomène au terme d’une rapide enquête parmi ses affiliés. Une autre étude confirme désormais ce sentiment délétère et atteste de son lien étroit avec l’enseignement à distance. Le Soir a pu consulter une enquête de proximité réalisée il y a quelques semaines par le Bureau des étudiants de la faculté Espo (Sciences Économiques, Sociales, Politiques et de Communication), la plus grosse faculté de l’UCLouvain.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir23 Commentaires
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Posté par Benjamin Bougerol, lundi 25 janvier 2021, 13:46
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Posté par Usual Suspect, mardi 26 janvier 2021, 12:10
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Posté par VERDOODT-COLART Jean-Marie, samedi 23 janvier 2021, 23:30
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Posté par Gabriel Jacqueline, dimanche 24 janvier 2021, 17:29
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Posté par Vandenhaute Patrick, samedi 23 janvier 2021, 22:15
Plus de commentairesHey les boomers qui critiquent les jeunes, vous avez pas vécu la guerre non plus, vous avez juste vécu à crédit sur les générations suivantes donc merci de vous calmer.
Hey le glandeur qui veut donner des leçons, saches que c'est grâce aux boomers que les jeunes d'aujourd'hui n'ont pas connu de guerre, que c'est grâce à eux qu'ils ont vécu le cul dans le beurre, que c'est eux qui ont payé leur Game Boy puis leur PSP puis leur Playstation puis leur iPhone puis leur bagnole. Alors on va voir si toi tu vas pouvoir vivre sans faire de crédit, à moins bien sûr que tes "vieux" ne soient encore derrière toi pour t'entretenir.
Il est évident que la période actuelle n'est ni facile pour les jeunes ni pour tous les autres d'ailleurs. Ah oui, ils vont peut-être perdre un an de salaire mais que dire des commerces qui sont fermés depuis quasi un an ? La génération qui avait entre 15 et 20 ans durant la période 1940 - 1945 n'avait pas les facilités d'aujourd'hui et les "ennuis" ont duré 5 ans. Et, je ne crois pas que cette génération a été considérée comme perdue.
Bien d'accord avec vous. Je serais cependant d'accord avec la proposition de M. Radoux, mais en vérifiant "à QUI" l'aide serait octroyée. Je ne crois pas nécessaire d'augmenter les charges publiques pour des étudiants qui "glandent" toute l'année parce que papa à les moyens! Par contre, je souhaite que tous ces jeunes puissent trouver l'aide "morale" dont ils ont besoin auprès de leurs parents.
Et vous Monsieur Brésart, si vous pensez que la frustration est un modèle d'éducation, j'espère que vous n'enseignez pas. Sinon pauvres élèves.