Intervention française au Mali: «Il est temps de s’en aller»

L’opération militaire est en train de se transformer en véritable bourbier : déjà 50 morts. Le président Emmanuel Macron envisage de rappeler les premiers soldats d’ici la fin février.

Avec LéNA, découvrez le meilleur du journalisme européen.

Article réservé aux abonnés

Cérémonie nationale le 2 décembre 2019 à Paris en hommage à 13 soldats français tués au Mali.

Par Anais Ginori (La Repubblica)

Publié le 1/02/2021 à 16:16 Temps de lecture: 5 min

Il faisait déjà nuit quand le lieutenant-colonel a frappé à la porte de cette maison d’un petit village d’Alsace. En ouvrant la porte et en découvrant l’uniforme du militaire face à elle, Sylvie n’a pas eu besoin de plus d’explications. Elle a compris instantanément : « La dernière fois que j’ai entendu Loïc, c’était à Noël. Il envoyait souvent des photos des paysages du Mali, d’immenses ciels étoilés que l’on ne voit jamais par ici. »

Cet article est réservé aux abonnés

J'en profite

Avec cette offre, profitez de :

L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction
Le journal en version numérique
Un confort de lecture avec publicité limitée

7 Commentaires

Posté par Coppens Jean-pierre , samedi 6 février 2021, 13:58

En 2013, il était temps que la France intervienne au Mali. Les groupes islamistes radicaux avaient déjà pris possession de l’immense partie saharienne du Mali, et se dirigeaient sans rencontrer d’opposition vers Bamako. C’était l’opération Serval, qui a permis d’éviter que le Mali devienne une autre base pour le terrorisme international. Sept ans plus tard, la France s’est embourbée dans les pays sahéliens. S’il n’y a pas de soutien local, il est inutile que la France reste dans ces pays pour faire barrage aux islamistes radicaux. Mais les pays occidentaux (surtout la France et les Etats-Unis) ne quitteront jamais le Niger. Il ne faudrait pas que les mines d’uranium d’Arlit tombent dans de mauvaises mains...

Posté par Lombard Fernande, vendredi 5 février 2021, 21:49

Une armée est faite pour défendre son pays. Pas pour faire la guerre ailleurs. Il n'y a que les Etats-Unis qui ont la puissance d'être présent sur tous les champs de bataille du monde.

Posté par Loïck Desmars, mardi 9 février 2021, 16:07

Ce commentaire est d'une stupidité sans bornes

Posté par Spilman Marie-Anne , mercredi 3 février 2021, 9:24

Amer constat d'échec, même si l'on ne peut que se réjouir de voir la fin d'une guerre coloniale. Constant Depièreux

Posté par Le Maigat Damien, mercredi 3 février 2021, 10:33

Reste maintenant à voir si vous vous réjouirez de l'établissement d'un califat islamiste dans le Sahel.

Posté par Coppens Jean-pierre , samedi 6 février 2021, 13:58

En 2013, il était temps que la France intervienne au Mali. Les groupes islamistes radicaux avaient déjà pris possession de l’immense partie saharienne du Mali, et se dirigeaient sans rencontrer d’opposition vers Bamako. C’était l’opération Serval, qui a permis d’éviter que le Mali devienne une autre base pour le terrorisme international. Sept ans plus tard, la France s’est embourbée dans les pays sahéliens. S’il n’y a pas de soutien local, il est inutile que la France reste dans ces pays pour faire barrage aux islamistes radicaux. Mais les pays occidentaux (surtout la France et les Etats-Unis) ne quitteront jamais le Niger. Il ne faudrait pas que les mines d’uranium d’Arlit tombent dans de mauvaises mains...
Posté par Lombard Fernande, vendredi 5 février 2021, 21:49

Une armée est faite pour défendre son pays. Pas pour faire la guerre ailleurs. Il n'y a que les Etats-Unis qui ont la puissance d'être présent sur tous les champs de bataille du monde.
Posté par Loïck Desmars, mardi 9 février 2021, 16:07

Ce commentaire est d'une stupidité sans bornes
Posté par Spilman Marie-Anne , mercredi 3 février 2021, 9:24

Amer constat d'échec, même si l'on ne peut que se réjouir de voir la fin d'une guerre coloniale. Constant Depièreux
Posté par Le Maigat Damien, mercredi 3 février 2021, 10:33

Reste maintenant à voir si vous vous réjouirez de l'établissement d'un califat islamiste dans le Sahel.