La «bulle européenne» ne pardonne pas à Ursula von der Leyen son «péché originel»

Placée à la Commission en défiant les eurodéputés, relative outsider : la « bulle européenne » ne semble décidément rien vouloir passer à Ursula von der Leyen.

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Plus Allemande qu’Européenne? Ursula von der Leyen ne fait pas l’unanimité à la tête de la Commission.

Journaliste au service Monde

Par Elodie Lamer

Publié le 4/02/2021 à 20:57 Temps de lecture: 9 min

Les institutions européennes et Ursula von der Leyen, présidente de la Commission, ont décidément du mal à s’apprivoiser. Deux exemples récents l’illustrent.

D’abord la joute juridique avec le laboratoire anglo-suédois AstraZeneca, sur la responsabilité des retards prévus dans la livraison des doses de vaccins contre le covid (les engagements contractuels ont-ils été violés ou l’UE a-t-elle négocié naïvement ?). Ensuite, l’énorme bourde qui a failli instaurer une frontière entre les deux Irlandes. Concrètement, la Commission voulait introduire un contrôle des exportations de vaccins produits dans l’UE, car elle soupçonnait AstraZeneca d’honorer son contrat britannique depuis les usines européennes et sur son dos. Et ne voulant laisser aucune porte dérobée, elle voulait inclure les échanges vers l’Irlande du Nord dans ce contrôle, alors qu’ils bénéficient d’un statut spécial justement pour éviter cette frontière.

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16 Commentaires

Posté par Patrick Yamedjeu, vendredi 5 février 2021, 18:37

On lui fait des reproches comme s'il fallait avoir des compétences pour être soit député, soit membre de la commission européenne. Ce n'est pas un mystère que tous ces commissaires et autres présidents/députés sont juste le résultat de petits arrangements d'abord au sein des différents pays de l'UE, puis entre les différents groupes qui constituent le parlement.

Posté par Marlier Jacques, vendredi 5 février 2021, 14:40

On me trouvera peut-être candide, mais j'estime que Mme von der Leyen et sa Commission font du bon boulot. Il y a parfois l'un ou l'autre couac...? Qui n'en fait jamais? La situation européenne et mondiale est très compliquée et très changeante. Bravo à Mme von der Leyen et à sa Commission de s'y adapter sans cesse! Un champion de tennis doit pouvoir parfois changer de tactique en cours de match, cela ne fait pas de lui un velléitaire.

Posté par Naeije Robert, vendredi 5 février 2021, 17:40

Vous êtes candide en effet. Une présidente de la commissionqui ne prend même pas la peine de consulter les accords brexit (ou un petit coup de téléphone à M Barnier qui les connaît bien) ni son service juridique pour savoir si on peut tout à coup interdire une exportation particulière hors de l'UE est carrément et gravement incompétente. La dimension du problème dépasse celle d'un match de tennis!

Posté par Le Maigat Damien, vendredi 5 février 2021, 12:26

Comme d'hab, tout ce qui touche l'UE donnera son lot de commentaires sans nuances où l'UE est une sorte de mal incarné; faut faire avec. Dans le cas de Mme Von der Leyen, le fait est que dès son entrée en poste, sa quasi obsession à ne s'entourer que d'Allemands a été révélateur de son angoisse et de son ignorance des pratiques de l'Union. Elle fait un peu amatrice qui apprend le métier sur le tas; et il va falloir qu'elle apprenne vite, très vite, avec tous les défis qui arrivent. Pour autant, je n'irai pas non plus la vouer aux gémonies.

Posté par Psy Clone, vendredi 5 février 2021, 12:00

Une "outsider"... ou une crétine parvenue... c'est selon. Encore une...

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