Le tourisme risque de ne plus jamais ressembler à celui d’avant
Ciel aux avions raréfiés, pays sinistrés, contraintes sanitaires… A quoi ressemblera le voyage après la pandémie de coronavirus ?
Avec LéNA, découvrez le meilleur du journalisme européen.

Frontières fermées, quarantaines et tests PCR obligatoires, lignes aériennes réduites au minimum, risque de rester coincé à l’autre bout de la planète pendant une durée indéterminée, peur de tomber malade loin de chez soi… En 2020, l’humanité a connu une sédentarité jamais vue depuis au moins un siècle. La plupart des globe-trotters, forcés de mettre leurs projets entre parenthèses, doivent attendre que la pandémie décline et que tout redevienne comme avant pour repartir. « Ces événements ont mis en lumière la vulnérabilité de l’industrie touristique, qui a besoin de stabilité et de sécurité pour se développer », observe Rodolphe Christin, sociologue du voyage et auteur de La vraie vie est ici : voyager encore ? (Ed. Ecosociété, 2020).

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.
Vous n’avez pas de compte ? Créez-le gratuitement ci-dessous :
S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir10 Commentaires
Espérons-le, l'avion c'est la forme ultime et cristallisée de la société de consommation, en plus c'est avec du kérozène non taxé (c'est scandaleux et pas bien pour le CO2, pensons à tous ces malheureux qui doivent payer des taxes sur l'essence pour aller travailler ainsi que pour leur mazout de chauffage). Pour finir n'oublions pas que c'est dépenser nos précieuses devises à l'étranger (çà aussi, pas bien du tout).
Tenez-vous le même raisonnement pour les personnes qui voyagent en voiture ou en train ? Si oui, je pense que vous vous sentez très bien chez vous et j'en suis ravi pour vous. Mais ne jugez pas les autres qui ne partagent pas votre avis et pour qui le besoin de découvrir d'autres cultures ou d'autres environnements est non seulement vital mais également source d'ouverture d'esprit.
Est-ce que vous pensez aux familles dispersées dans le monde? J'ai une fille au Canada et 4 petits-enfants là-bas que je n'ai plus vu depuis plus d'un an? M'empêcher à tout jamais d'aller les voir? Une autre habite la France: là aussi 3 petits-enfants que nous ne pouvons de nouveau plus voir puisque les visites à la famille ne font pas partie des voyages essentiels... et elle non plus ne plus plus venir pour les mêmes raisons.. Et les propriétaires de secondes résidences à l'étranger dont je fais partie, pourquoi nous empêcher d'aller chez nous??? Ce n'est pas du tourisme au sens propre du terme... et pourtant nous ne pouvons plus non plus y aller... Et pourtant, je me sens beaucoup plus en sécurité là-bas que ici à Bruxelles. Jusque quand va-t-on nous emprisonner? Quand nos politiques feront-ils la différences entre le vrai tourisme et ce que je viens de citer... Et je ne vous parle même pas des maisons de repos qui sont devenues de nouveaux couloirs de la mort où nos aînés, bien que vaccinés ne peuvent toujours pas sortir, ni nous revoir en toute liberté... Cela fait plus d'un an que je ne suis plus montée dans la chambre de ma belle-mère qui pourtant aurait bien besoin de voir autre chose que les 4 murs de sa chambre de 9 m carrés... Quelqu'un pour l'aider à remettre de l'ordre dans ses affaires, la visite de ses petits-enfants et arrières-petits enfants, sortir et qu'on puisse aller la promener un peu...
@ Anne Carlier. Ce que vous écrivez Madame est pétri de bon sens. Le souci est que certaines personnes perdent les pédales et la raison dès qu'elles ne voient plus les 4 coins de leur logement ou pire qu'elles franchissent les frontières de leur village. Avec ces individus, il est préférable de ne pas insister. Vous gaspillez votre énergie.
Nous sommes exactement dans la même situation que vous. Petits-enfants à Barcelone, famille au Canada où nous devions aller l’an dernier et seconde résidence en Italie. On ne m’empêchera pas de penser que tout cela est calculé et que la destruction de l’industrie du tourisme est programmée. Le tourisme sera réservé aux élites et la classe moyenne pourra retourner faire du camping au bord de l’ourthe.