Protection des données: la Smals, le bras armé informatique de l’Etat
Pour mettre en place ses banques de données centralisées (chez Sciensano) et ses outils algorithomiques, l’Etat peut compter sur une ASBL, dirigée par Frank Robben. A l’abri des appels d’offres.


On récapitule. Dès les années 90, Frank Robben, fonctionnaire visionnaire (il flaire avant tout le monde le potentiel du « Big Data »), obsédé par la simplification administrative, tisse une « administration en réseaux ». Naissent alors la Banque carrefour de la Sécurité sociale, la plateforme eHealth… Une réussite. Au fil du temps, une foule d’organismes publics et d’administrations (Justice, fiscalité…) adoptent le principe. Les flux de données s’intensifient. Les bases de données (celles de nos vies) enflent. Tout roule.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
Mais que se passe t'il? Pourquoi tout d'un coup les journaleux se réveillent alors que c'est depuis un an bientôt qu'on se fout de nous?
Orwell, au secours, ils sont devenus fous. Monsieur Laloux, tant que vous y êtes, vous pourriez aussi faire référence au projet bruxellois de taxation kilométrique. La volonté, des Big Brothers écolo-socialo, de contrôler et d'enregistrer nos déplacements en voiture est un projet totalement liberticide et discriminant puisque les autres types de déplacements ne seraient pas contrôlés de la même manière. A ce jour, je n'ai pas vu un seul article de presse traitant sérieusement de ce sujet.