Pas de trêve sociale pour redresser l’image du pays
Les syndicats repassent à l’action, mais uniquement au moyen de manifestations. Pour l’instant…


Depuis les attentats du 22 mars, les mouvements sociaux se multiplient, parfois en lien avec la sécurité, parfois pour poursuivre d’autres revendications. Les critiques, sur le banc patronal et ailleurs n’en sont que plus acerbes, l’image du pays ayant été déjà largement écornée ces dernières semaines. Les mouvements sociaux sont donc particulièrement malvenus ces derniers jours.
La faute des syndicats ? Ce serait trop simple. Deux des grands mouvements qui ont ajouté à l’atteinte à la réputation de la Belgique n’ont pas été organisés par les grandes organisations. Ainsi, le débrayage des transporteurs routiers wallons constitue davantage un mouvement mené par des indépendants. A l’aéroport, l’état-major des syndicats fait savoir que l’arrêt de travail est mené par la guilde des contrôleurs aériens, et non par les syndicats.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Je trouve tout de même pour le moins étonnant que quand ce sont des travailleurs qui défendent leur statut, on reparle immédiatement d'indécence et de "prise de la population en otages" - occupant du 16 en tête ! - alors que quand des petits patrons transporteurs ont bloqué les routes 4 jours durant, motus et surtout aucun mort dans les hôpitaux dus à des barrages routiers, qui ceux-là, n'étaient ni indécents ni à considérer comme des prises d'otages...