Face aux artistes, ne gaspillons pas la chance que nous donne cette crise
Le ministre de l’Emploi Pierre-Yves Dermagne dit aujourd’hui ne pas vouloir gaspiller la chance qu’offre la crise sanitaire d’obtenir une réforme et de résoudre l’insécurité sociale qui frappe les artistes.


Dans le débat sur le statut d’artiste, ce n’est pas une petite phrase qui retient aujourd’hui notre attention, mais un chiffre : 10.790 euros brut par an, telle est en moyenne la couverture sociale que nous offrons à nos artistes lorsqu’ils accèdent au statut Onem qui leur est dédié. Moins de 900 euros brut par mois. Oui, les 5.060 artistes belges intermittents qui ont la « chance » d’être protégés – alors qu’ils ne cessent de travailler mais sans être rémunérés – n’ont bénéficié en 2020 que d’une couverture sociale de 54,6 millions d’euros.
C’est l’angle mort de notre fédéralisme. Nous considérons trop souvent que la culture est une matière communautaire, et nous serions presque illusionnés par les montants que la Fédération Wallonie-Bruxelles lui consacre : 391 millions d’euros en 2019 (tout juste un peu plus que le budget RTBF…), complétés par une aide devenue vitale des Régions, provinces et communes.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir6 Commentaires
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Posté par Chalet Alain, samedi 20 février 2021, 1:06
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Posté par MORNARD PASCAL, lundi 15 février 2021, 12:57
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Posté par MORNARD PASCAL, lundi 15 février 2021, 12:57
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Posté par MORNARD PASCAL, lundi 15 février 2021, 12:57
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Posté par Keyser Soze ., lundi 15 février 2021, 9:57
Plus de commentairesN'importe qui peut se déclarer artiste et réclamer des subsides pour glander et guindailler sans rien produire: arrêtons ce gaspillage.
La chance que nous donne cette crise...Là il faut être drôlement gonflé !
La chance que nous donne cette crise...Là il faut être drôlement gonflé !
La chance que nous donne cette crise...Là il faut être drôlement gonflé !
Donc, plus des subsides? C’est ça la solution? Encore de l’argent publique? Ou ai je mal compris?