Bombardements de l’Otan: Abdul Bayan et Nesarullah, fauchés à 12 et 8 ans, en 2009
La Cour européenne des droits de l’homme a jugé que la justice allemande a suffisamment mené l’enquête sur le bombardement. Et que le commandant qui a ordonné la frappe « n’avait aucune raison de soupçonner la présence de civils à proximité des camions-citernes ».
Ils avaient douze et huit ans, les deux frères Abdul Bayan et Nesarullah. Dans la nuit du 3 au 4 septembre 2009, des bombes larguées par l’aviation sous commandement de l’Otan ont brusquement mis fin à leur courte existence. Leur père, Abdul Hanan, vient de voir sa requête en réparation, déjà repoussée par la justice allemande, définitivement rejetée par la Cour européenne des droits de l’homme à Strasbourg. Plus d’une décennie après les faits.
La scène macabre de ce mois de septembre 2009, telle que relatée par le greffe de la Cour de Strasbourg, se joue dans la province de Kunduz. A 7 km de la base de la coalition internationale implantée dans cette province, dirigée par l’Allemagne. Des soldats belges y sont aussi déployés, embarqués dans cette « guerre contre le terrorisme » lancée après les attentats anti-américains du 11 septembre 2001. Les talibans étaient accusés par Washington d’avoir offert un sanctuaire aux terroristes d’Al-Qaïda.

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