L’art dramatique en code rouge: comment on continue à jouer dans les académies
L’action « Still Standing » de ce samedi l’a bien montré : le besoin de se retrouver est immense tant chez les professionnels de la culture que du côté des spectateurs. Dans les académies, contre vents et marées, on continue à jouer. L’année a été chahutée, mais les élèves sont là, plus présents que jamais et prêts à se plier à tous les protocoles pour que les cours continuent.

Ce qui frappe c’est le froid glacial de cette grande classe de l’Académie de musique et des arts de la parole à Waterloo. La pièce est aérée régulièrement, on le sent jusqu’au bout des orteils. Quelques chaises de chaque côté de la scène. Elles sont fraîchement désinfectées comme après chaque utilisation. Les groupes des plus de douze ans ont été réduits à quatre personnes depuis que le jaune a viré au rouge. Quatre pour des cours d’art dramatique, ça change la dynamique de travail. Mais quand les élèves arrivent, même peu nombreux, la pièce se réchauffe. Ils sont masqués, certes, mais les sourires se lisent dans leurs yeux. Ils sont heureux d’être là.
Ils retrouvent Amélie Segers qui donne cours de déclamation, de jeu dramatique et d’éloquence. Depuis mars 2019 elle a connu l’arrêt total, les cours à distance, le code jaune suivi du rouge. L’année a été chahutée, mais les élèves sont là, plus présents que jamais et prêts à se plier à tous les protocoles pour que les cours continuent.

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