Alexander De Croo a donné ce lundi une conférence de presse en compagnie des experts Steven Van Gucht et Yves Van Laethem. « C’est le bon moment pour regarder les chiffres et effectuer une analyse scientifique, a annoncé le Premier ministre. On va expliquer quelle est la situation. »
Les porte-paroles interfédéraux ont ensuite fait le point. La Belgique se trouve sur un plateau et déplore moins de décès que les pays voisins. « Notre deuxième vague a fait plus de décès que la première », a contextualisé Yves Van Laethem. « Dans les premiers mois de la pandémie, la Belgique a subi la plus haute mortalité d’Europe et peut-être du monde, a rappelé Steven Van Gucht. Mais à présent, par million d’habitants, la situation est meilleure que dans les pays voisins. »
Les deux experts assurent par ailleurs que nous sommes encore « très loin » de l’immunité collective. « Dans le contexte actuel, si on relâche les mesures et que l’épidémie reprend, elle reprendra plus fort et il faudra des mesures plus strictes qu’actuellement pour la contenir », a mis en garde Yves Van Laethem.
Quatre scénarios de déconfinement ont ensuite été présentés : l’absence d’assouplissements, l’assouplissement au premier mars, au premier avril et au premier mai, rapportées à la hausse probable des hospitalisations.
Les experts estiment qu’en attendant trois à quatre semaines avant d’assouplir, on aura une vision plus juste du comportement des variants.
« Il faut rester prudent pour éviter une troisième vague, a expliqué Alexander De Croo dans la foulée. Je suis convaincu que tout le monde veut l’éviter. Il faut garder les précautions. » « Je ne dis pas que rien n’est possible en mars, mais il faudra rester prudent ce mois encore, a-t-il poursuivi. Le risque de troisième vague s’atténuera ensuite. »
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