L’endométriose, une maladie de l’ombre encore mal diagnostiquée
L’endométriose concerne une femme sur dix en Belgique. Parce qu’elle touche à l’intime, cette maladie gynécologique chronique fait encore l’objet de nombreux tabous qui compliquent le diagnostic.

Après des années d’errance médicale, le diagnostic posé il y a un an, sans gants ni surprise, a sonné comme une délivrance », se souvient Coline Desonay. Pendant onze longues années, la jeune femme, âgée de 26 ans, a souffert de douleurs insoutenables pendant ses menstruations mais aussi en dehors, lors de rapports sexuels notamment. Les douleurs sont telles que le simple fait de gravir les marches d’un escalier s’apparente à un calvaire. Après avoir écumé les salles d’examen et s’être entendu répéter qu’« elle n’avait aucun problème », le terme endométriose fini par être prononcé. Une maladie gynécologique chronique qui touche une femme sur dix en Belgique. « Cette maladie est provoquée par une migration, via les trompes, de cellules semblables à l’endomètre – la muqueuse qui tapisse l’intérieur de l’utérus – à l’extérieur de la cavité utérine. Ces cellules s’accrochent aux organes génitaux mais aussi dans la cavité abdominale, recouverte du péritoine.

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