«Ceci n’est pas un complot» met en pelote le désarroi et le chagrin de tout un peuple
Le film de Bernard Crutzen a fait un carton sur les réseaux sociaux. Au-delà de ce qu’il prétend démasquer, il reflète le mal-être d’une société confrontée à ses doutes et à ses limites par la crise sanitaire. « Interpellant » et « troublant » : ces mots reviennent souvent aussi sûrement que les reproches.


Vincent, François, Pauline, Julie et les autres (1)… Ils sont une dizaine à avoir accepté de nous parler de Ceci n’est pas un complot, le documentaire de Bernard Crutzen. Un film qu’ils ont vu et qui les a marqués.
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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir70 Commentaires
Seconde partie, quelques éléments sur le fonds: * le désinvestissement systémique des soins de santé: thème qui resonne de façon récurrente par ci par là et qui constitue la véritable clé de voute de son discours, tant au début qu'à la fin. La propagande politique du confinement dans le but d'éviter la saturation des hôpitaux, relayer par les médias, n'auraient eu que d'autres fins que de camoufler et le sous investissement des soins de santé et la justification des politiciens de cette decision. Mais qu'en est-il réellement. BC dans sa quête d'un journalisme d'investigation objectif, s'est-il penché sur la question ou ne fait-il que relayer une rumeur persistante. La lecture d'un document publié par l'UE en 2019 concernant notre pays donne quelques éléments de réponses: crf https://ec.europa.eu/health/sites/health/files/state/docs/2019_chp_be_french.pdf. On peut y lire notamment que 1) à la page 3, nos dépenses en soins de santé par habitants non cessé d'augmenter, 8.9% du PIB en 2006 pour 10.5% en 2017; 2) au graphique 9, les soins hospitaliers représentent le premiers poste de ces dépenses, en effet plus de 30% leur sont alloués. 3) au graphique 19, que depuis 2010, les dépenses de santé ont augmenté au même rythme que le PIB 4) au graphique 20, que la diminution du nombre de lits en hôpital suit celle de la durée moyenne des séjours !!!! Par ailleurs BC ne tient pas compte du caractère exponentielle de la contamination, de combien de lit auraient-il fallu disposer pour faire face sans les mesures de confinement? * l'image de la RTBF. Avec cette séquence BC veut illustrer à quel point les médias sont anxiogène, véhiculant des images d'effroi. Ici en l'occurence il s'agit d'une séquence du JT de la Première datant d'avril, date?, concernant les hospitalisation covid. Les images , montrent des gens, jeunes, hospitalisés. Le hic elles n'ont pas été filmées mais achetées, pour BC le message subliminal est clair, il s'agit d'incister sur le fait que tout le monde peut-être malade. Est-ce si subliminal ou la réalité, a-t-il vérifié? Non dommage, les chiffres de Sciensano pour ce mois indiquent qu'entre un quat et un tiers des patient hospitalisés ont moins de 60 ans. ( https://datastudio.google.com/embed/reporting/c14a5cfc-cab7-4812-848c-0369173148ab/page/JL1qB). S'est-il demandé si cette pratique était courante? En quoi l'information devenait mensongère? Etait-il opportun à l'époque d'envoyer une équipe de la RTBF dans les services de soins, alors qu'on était en pleine première vague et que le personnel était débordé et pris au dépourvu? * Les chiffres, ou plutôt Le chiffre cité dans ce docu, 0.17%, ne concerne que les morts, rapporté à l'echelle de la population globale, ce taux est dit de mortalité. Pour lui ces 0.17% est tellement faible qu'il ne justifie pas les mesures prises. Pire ce décompte serait inexacte, on aurait surgonflé les morts covid. Pourtant la statistique démographique pour 2020 indique clairement une surmortalité cette année, qui correspond aux décomptes des morts covid, pire on a atteint un seul inégalé depuis la seconde guerre mondial. Mais pas une seule mention de cela dans ce doc, une autre calamité nous aurait touché inconsciemment? De plus ce taux cité n'est pas correcte, il faudrait le ramener au nombre de personnes contaminées pour connaitre la léthalité de ce virus, et la on obtient hélas beaucoup plus, et ce dans un contexte avec des mesures, cela aussi est tu. De même pas un mot sur les malades, leurs nombres, la durée des hospitalisations, leurs douleurs, les séquelles à long terme qu'il en résulte, ect. Trop anxiogène ou trop réaliste? Ces manquements illustrent la partialité avec laquelle BC s'arrange allègrement , désobligeant pour un journaliste se souciant d'honneté.... *les conflits d'intérets ou l'opprobe des experts. Cette sequence, véritable point d'orgue de sa critique, veut par cette dénonciation jeter le discrédit sur l'avis des experts et donc des mesures qu'ils préconisent. En effet ces experts ne sont pas que des pur académiciens, ils leur arrivent de collaborer, travailler avec le privé, mais pour BC dire cela en fait des collabos de Big Pharma, car pour le privé cette pandémie serait une opportunité commerciale . C'est ce que tente de démontrer l' analyse des membres du GEES (avril) qu'il reprend d'un journaliste de Kairos ( mais l'article est introuvable sur le net...) . Premier cas, Emmanuel André, microbiologique de l'UCL, qui était alors en charge notamment de la mise de la stratégie du tracing et testing, mais aussi apprend-t-on rémunéré par Savics, une société spécialisé dans le tracing. Soit, mais était-ce interdit?, caché? Et surtout y-t-il eu conflit, cette société a-t-elle été sollicité par le gouvernement, y-a-t-il eu profit, enrichissement, avantage dans le chef de l'une ou des deux parties? Ou bien EA est-il un spécialiste dans son domaine, reconnu par le privé? Deuxième cas, la présence de deux consultants de Mc Kinseey dans cette commission. Il est vrai que leurs rôle demeure obscure, rapporter ce que ce fait dans les autres pays. Ils auraient influencé des decisions favorable à leur clients, que sont les big pharma et la grande distribution. Aurait-on du fermer les grandes surfaces? Notons que leur clients sont toutes les grandes industries, de tout les secteurs ainsi que les gouvernements. Leur consultance est presque banal, et parfois salutaire, que l'on se rappelle l'épisode récent de leur analyse de la gestion de l'aerorpt de Liégé ....Derniers cas, et pas des moindres, le virologue Marc van Ranst. Accusé dés 2009 d'avoir des conflit d'intérets avec GSK lors de l'episode de h1n1, mais y-t-il eu procès? Quel étaient réellement ses liens? Le journaliste de Kairos a-t-il des éléments probants autorisant une diffamation? Quel a été son role? Pas de réponses. Ensuite vient la conférence londonienne de la "Chatham House" où l'on apprend qui oui VR a collaboré avec les grands groupes pharmaceutiques, reconnaissance de ses qualités ou vente de son âme au diable? Encore une fois pas d'enquete à ce sujet, jeter le doute suffit. On y apprend aussi que VR est un expert en communication, est-ce d'office une manipulation machiavélique ? A moins que BC ne soit jaloux des talent de ce médecin qui n'a pas fait d'étude en communication? Mais pour BC non il n'y a pas de doute, VR est à la solde des Big Pharma. Le monde entier doit dés lors receler de VR à tout les étages. Les autres experts doivent donc être de méche, leur avis n'est donc plus basé sur leurs compétences, c'est du moins l'avis du journaliste de Kairos, lorsqu'il affirme: '...et c'est la même chose sur tous les autres". Qu'en est-il dés lors de la pertinence de l'interview de Marius Gilbert? Crédible? Le problème de ce genre d'analyse est l'infantillisation de leur arguments sur le mode binaire, tout blanc ou tout noir, sans mises en perspective, sans nuance de gris, une pureté absolue et entière doit s'illustrer à défaut d'être jeter en pâture.
Très bel effort monsieur Massacry. J'ajouterais que BC a financé son reportage et probablement son année de travail grâce aux dons des crédules qui voulaient entendre un certain discours. Ils en ont eu pour leur argent. Tout flatteur vit au dépende de celui qui l'écoute. Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute. N'est-ce pas monsieur Declercq?
Mr Declerq vous avez raison la manque d'esprit critique devient consternant. Ce qui m'inquiète vous-vous c'est de voir le fond de commerce du populisme déferler comme un tsunami sans digue pour le canaliser....
La suite pour une autre fois, il faudra encore développer d'autres thèmes. Comme par exemple le role des médias et "la peur et l'anxiogionisté" véhiculés dans leur traitement des infos covid non pas comme arme de propagande, mais comme un ressenti collectif après une véritable fascination teinté de voyeurisme. Bref la question de l'audimat dans la forme des info, question délicate car alors ce n'est plus le politique mis en cause, mais la responsabilité des consommateurs dans leur choix de l'info. Voir aussi la différence entre la rtbf et rtl dit plus pluraliste mais surtout à la recherche du clash sensationaliste à la sauce c'est arrivé prés de chez vous.
N'en jetez plus, la coupe est pleine ! Après avoir survolé en diagonale cette apologie de la Pensée scientiste, je suis sidéré de constater l'aveuglement de ce monsieur Massacry face à la prise de pouvoir de quelques virologues catastrophistes relayés par des politiciens soucieux de leur réélection et par des journalistes manquant d'esprit critique. C'est consternant.