La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, annonçant une initiative « juridique » en mars pour « faciliter la vie des Européens » en ces temps de covid-19 et « graduellement leur permettre de se déplacer en sécurité dans l’UE et à l’extérieur, pour le travail ou pour le tourisme ». Une promesse qui a de quoi surprendre, puisque la semaine dernière, à l’issue du sommet européen, l’Allemande rappelait qu’il restait des « questions scientifiques » à régler avant de décider de l’utilisation d’un éventuel passeport vaccinal.
Pour Sophie Wilmès, invitée sur Bel RTL, l’idée d’un passeport vaccinal n’est pas acceptable. « Le Digital Green Pass, c’est ce qui vous permet d’accéder à un territoire. Notre crainte c’est que la vaccination soit un filtre à l’entrée d’un pays. Nous sommes dans un système où la vaccination n’est pas obligatoire. »
Elle pointe notamment les risques de discrimination. « Soit vous discriminez la capacité de se déplacer, soit vous rendez la vaccination obligatoire ». Or, la Belgique refuse que « la vaccination devienne un sésame pour se déplacer ». Le testing et la mise en quarantaine suffisent pour la ministre des Affaires étrangères.
L’interdiction des voyages à l’étranger sera sur la table du Comité de concertation ce vendredi 5 mars.
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