La culture privée parodie un CNS pour se faire entendre
« Ça fait un an que nous sommes fermés, alors on a décidé de l’ouvrir. » Des opérateurs culturels non subsidiés dénoncent une discrimination dans les mesures de soutien alors qu’ils seront sans doute les derniers à connaître une reprise. « Il n’y a qu’une culture ! » proclament-ils.

CNS. Pour beaucoup, l’acronyme est devenu synonyme de grand-messe gouvernementale. Une sorte de spectacle, avec son décorum, ses codes, ses performeurs, capables de faire rire ou pleurer. Mais aujourd’hui, une partie du monde du spectacle (le vrai, cette fois) s’empare de ces trois lettres pour lui donner un autre sens : CNS pour Culture Non Subsidiée. Eux aussi se sont organisés en « task force ». Ils sont comédiens, directeurs, producteurs, agents d’artistes. Leur conférence de presse n’est peut-être pas télévisée, elle n’est peut-être pas religieusement suivie dans les chaumières mais elle n’en dresse pas moins un état des lieux alarmant, n’en traite pas moins de menaces concrètes.

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