Berlinale: «Ma relation avec le documentaire est polémique»
Seul film belge sélectionné à la Berlinale cette année, « Juste un mouvement » de Vincent Meessen est un objet de cinéma multiple et sensoriel qui met notamment en exergue la renaissance de la pensée africaine.


Artiste pluridisciplinaire, Vincent Meessen est de ceux qui interrogent autant le fond que la forme. Qui questionnent la réalité pour livrer des objets artistiques complexes, mettant le spectateur à l’épreuve de ses convictions et de ses perceptions. « Je fais partie de ces artistes qui travaillent au carrefour de plusieurs mondes », concède celui qui représentait la Belgique à la Biennale (d’art) de Venise en 2015. Parmi ces mondes, l’art contemporain bien sûr, mais aussi le cinéma dont il expérimente les limites pour proposer des objets uniques. Une singularité qui a attiré l’œil de la Berlinale, qui l’a sélectionné cette année dans la section Forum. « Avoir été sélectionné à la Berlinale est évidemment important pour moi car il s’agit de mon premier long-métrage. Ça procure une forme de respectabilité et d’identité de cinéaste. Pour le monde du cinéma, c’est très important. Pour les gens qui financent aussi. De ce point de vue-là, c’est une reconnaissance qui n’est pas négligeable. »

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