Manifestation «contre la justice de classe»: des jeunes déterminés à ne rien lâcher
Dénonçant des arrestations arbitraires et des faits de violence commis par la police en marge de la manifestation du 24 janvier dernier, une dizaine de jeunes Bruxellois et leurs parents veulent collectivement se constituer partie civile. Ils entendent ainsi clairement maintenir la pression sur les autorités.

Bravant le froid, Misha, 22 ans, étudiant en cinéma, se rejoue le film des événements qui l’ont amené à venir camper sous le crachin bruxellois ce mardi matin, place Poelaert. Les faits auxquels il fait allusion se déroulent le 24 janvier dernier. Ce jour-là, il ne s’en cache pas, il est venu comme près de 150 autres personnes manifester pacifiquement « contre la justice de classe » et les violences policières. Comme 245 personnes ce jour-là (dont 85 mineurs et de nombreux passants), il sera arrêté administrativement du côté de la Gare Centrale à l’issue de la mobilisation, puis emmené aux casernes d’Etterbeek. Il y passera plusieurs heures, durant lesquelles il explique avoir été victime de traitements dégradants et racistes de la part de dépositaires de la force publique. « Des policiers sont entrés dans la cellule, cagoulés et sans plaques d’immatriculation », relate-t-il. « Un des policiers m’a craché dessus. J’ai été également insulté de sale macaque. »

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Des gens qui manifestent contre les violences policières voudront en voir, leur témoignage est suspect de partialité. Lors des dernières manifs, j'ai surtout vu des violences par des voyous et émeutiers.