Le coronavirus creuse le fossé entre consommateurs prospères et précaires
Le nouveau baromètre de Test-Achats montre qu’en moyenne, les Belges ont eu plus de facilité avec leurs dépenses du quotidien en 2020, malgré la crise sanitaire. Mais à y regarder de plus près, les inégalités de pouvoir d’achat se sont nettement renforcées.


Peur de contracter un virus aux effets imprévisibles – et parfois gravissimes – sur la santé, restriction des libertés individuelles, mise entre parenthèses de la vie sociale, chômage temporaire, enseignement à distance ou télétravail forcé, arrêt brutal de la culture et de toute une série d’autres activités qui donnent tout son sel à l’existence… Depuis un an, le covid et les mesures pour freiner cette pandémie pourrissent notre vie quotidienne. Pourtant, aussi paradoxal que cela puisse paraître, cette crise sanitaire a également eu des effets bénéfiques. Notamment sur notre capacité à affronter nos dépenses habituelles. C’est en tout cas ce qui ressort du baromètre des consommateurs 2020 de Test-Achats.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir26 Commentaires
Les belges= consommateurs. Est-il encore possible dans ce pays d'être un citoyen ?
Ce serait bien pour tout le monde que tout ça s'arrête.
Ce serait bien pour tout le monde que tout ça s'arrête.
Les restrictions ont eût pour effet d'empêcher les gens de dépenser, donc fatalement l'épargne et la bourse se portent bien car cet argent doit bien aller quelque part mais ceux qui on un métier impacté pour les mesures souffrent. Il semble difficile par contre de rétablir l'équilibre par une cotisation car la Belgique est déjà le 2ème pay d'Europe avec le plus haute pression fiscale, on vois déjà pas mal de jeunes diplômés quitter le pays car leurs salaire net sont meilleurs à l'étranger, il n'y a donc pas beaucoup de marge de manœuvre pour augmenter encore. Il vaux mieux augmenter la consommation en permettant par example aux employeurs d'offrir des chèques horeca, culture ou vacances défiscalisés pour relancer les secteurs impactés, un peu comme on a fait avec les ecocheques.
Le dirigeant politique belge ne voit qu’une chose. Si le contribuable est taxé à 50%, cela signifie qu’il reste 50% à prendre. Il n’hésitera pas une seconde.