L’enveloppe wallonne de 22 millions d’euros pour les clubs sportifs sera une subvention
Cette enveloppe ne sera pas un prêt, ont précisé les ministres régionaux Christophe Collignon et Jean-Luc Crucke.

L’enveloppe de 22 millions d’euros pour les clubs sportifs wallons n’est pas un prêt mais un subside, conditionné au fait que les clubs s’engagent à ne pas augmenter leurs cotisations et que les communes bénéficiaires ne revoient pas les loyers à la hausse quand elles sont propriétaires des infrastructures sportives, ont précisé les ministres régionaux Christophe Collignon (Pouvoirs locaux) et Jean-Luc Crucke (Infrastructures sportives), interrogés mercredi, en séance plénière du parlement wallon, par les députés René Collin (cdH) et Eddy Fontaine (PS).
Mardi, les autorités régionales ont annoncé se préparer à débloquer une enveloppe globale de 22 millions d’euros à destination des communes afin de pérenniser l’activité des clubs sportifs wallons, confrontés aux conséquences de la crise sanitaire.
« La Wallonie a fait le choix de prendre ses responsabilités », a souligné le ministre Collignon alors que René Collin se félicitait que le gouvernement se soit finalement rangé derrière la proposition qu’il avait formulée à la mi-février.
Dans une lettre ouverte aux ministres Crucke et Glatigny, en charge des Sports en Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB), le député humaniste proposait en effet que la Région aide les clubs situés sur son territoire par l’intermédiaire des communes. « Il peut y avoir une coopération financière entre la Région et la FWB. La Région pourrait également subsidier les communes qui aideraient à leur tour les clubs sportifs situés sur leur territoire », écrivait-il après que les aides directes aux clubs sportifs envisagées par Jean-Luc Crucke eurent été recalées par l’inspection des Finances.
« Cette fois, nous avons reçu un avis favorable », a assuré le ministre des Infrastructures sportives. « Quant aux accords de coopération que vous suggériez, nous ne sommes pas adeptes des tripotages institutionnels », a-t-il ajouté à l’attention de René Collin.
« Nous avons appris une leçon. Nous devrons nous en souvenir quand on réorganisera les compétences intra-francophones. Il me semble que cette manière pourrait être bien gérée de Namur », a de son côté estimé Christophe Collignon.
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