Fermeture des écoles ou des commerces non essentiels: les options sur la table du Comité de concertation
Les experts suggèrent de durcir d’un ton le confinement face à l’augmentation importante du nombre de contaminations.

Fermer les écoles ? Les commerces dits « non essentiels », les métiers de contact ? Qu’est-ce qui sera à l’ordre du jour du Comité de concertation convoqué ce vendredi dès 15 heures, soit une semaine avant la date prévue initialement, le 26 mars, pour cause de dégradation de la situation ?
Le gouvernement veut en tout cas tout mettre en œuvre pour conserver les perspectives ouvertes la semaine passée pour les écoles et l’horeca, ont assuré jeudi le Premier ministre, Alexander De Croo, et le ministre de la Santé, Frank Vandenbroucke, devant la Chambre.
« Notre pays est sur un plateau ascendant », a expliqué le chef du gouvernement en réponse aux questions des députés.
Les modèles scientifiques prévoyaient une augmentation des hospitalisations et ensuite une diminution mais l’augmentation, attendue fin mars, se produit plus tôt que prévu. Le gouvernement s’inquiète particulièrement de la croissance des cas chez les moins de 20 ans qui mène de facto à celle des hospitalisations dans la génération de leurs parents.
« Dans les prochains jours, nous devons être particulièrement prudents », a souligné M. De Croo.
Des mesures supplémentaires
Frank Vandenbroucke s’est exprimé sur Bel RTL ce vendredi matin, rappelant à nouveau l’objectif essentiel : « Pouvoir rouvrir les écoles, complètement (en présentiel), en toute sécurité, après les vacances de Pâques. Le 19 avril, on veut rouvrir les écoles. Et on veut garder l’objectif de rouvrir l’horeca le 1er mai. »
Le ministre de la Santé estime que « pour atteindre cet objectif, je crois que des mesures sont nécessaires. Absolument. On n’y arrivera pas sans mesure supplémentaire, c’est clair. »
« Un confinement avec les mêmes règles qu’au printemps dernier »
« Un confinement avec les mêmes règles qu’au printemps dernier serait un moyen d’intervenir très rapidement », a expliqué Marc Van Ranst à VTM Nieuws. « Si vous convenez de rouvrir les écoles et l’horeca après les vacances de Pâques, les gens seront d’accord, mais la réalité politique ne rend pas les choses faciles. »
La ministre de la Santé du gouvernement wallon souligne de son côté que la réouverture du secteur de l’horeca au 1er mai doit être un objectif et « qu’il faut tout faire pour que la liberté reprenne à partir de ce moment-là ».
« Il faut se dire qu’au mois de mai, avec les ouvertures dans l’horeca, ça doit être un objectif. Il faut tout faire pour ça. Ça veut dire qu’il faut sans doute faire un coup d’arrêt, en tout cas prendre des mesures pour faire redescendre les contaminations et pour rouvrir au 1er mai comme c’était prévu il y a quelques semaines encore. »
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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir11 Commentaires
Il faut vendre. A tout prix. Ouvrez tous les commerces, bistrots et autres gargotes. En échange, fermons toutes les écoles. Les enfants pourront toujours devenir des vendeurs, des bistrotiers ou des mastroquets et ils voteront tous pour les mêmes petits roquets. Allez, tous chez, le coiffeur. Par solidarité. La boule à zéro. Hop !
On peut fermer tout les commerces qu'on veut, tant que les travailleurs qui ne peuvent effectuer du télétravail ramèneront le virus au sein de leur foyer après s'être fait contaminés sur leur lieu de travail ou dans les transports en commun, et pareil pour les enfants qui le ramèneront à la maison après contamination à l'école ou dans les transports, on ne parviendra pas à enrayer significativement la circulation du virus puisque nous continuerons à l'alimenter via la circulation des travailleurs et des élèves. Les contaminations au sein des foyers ne sont ensuite que des contaminations secondaires. N'oublions pas que la solidité d’une chaîne n’excède pas celle de son maillon le plus faible, il faut donc agir en priorité au cœur du problème plutôt que de multiplier les mesures périphériques qui ne font qu'allonger inutilement l'impact sur nos libertés mais sans jamais résoudre le problème. Mais ce débat liés aux fermetures de telles ou telles activités n'est finalement qu'un grand écran de fumée, car si l'on était capable depuis 1an d'effectuer un testing/tracing efficace, il ne serait pas nécessaire de fermer des secteurs dans leur entièreté car il serait possible d'agir localement là où c'est utile, et de cette façon on limiterait rapidement la contagion des patients qui pourraient être isolés, et donc le taux de reproduction du virus.
On va quand meme encore pouvoir faire du kayak... ?
Qu'ils autorisent les médecins traitants à vacciner comme en France !
Avec quels vaccins? Il n'y en a pas assez qui sont livrés...