Sophie Wilmès devant la commission covid : «Des erreurs, il y en a eu, il y en a et il y en aura toujours»
L’ancienne Première ministre auditionnée à la Chambre sur la crise sanitaire. Elle refuse de « réécrire l’histoire », mais souligne la nécessité de changements, notamment dans l’organisation de l’Etat.


C’est en tant qu’ancienne Première ministre que Sophie Wilmès (MR) a été longuement auditionnée, ce vendredi, par la commission spéciale « covid » de la Chambre. Avant de répondre aux députés, la libérale s’est livrée à un très long exposé retraçant l’ensemble de la crise depuis le premier cas constaté en Chine, à la fin de 2019.
Sophie Wilmès a d’abord pris quelques précautions oratoires. Pas question pour elle de pointer du doigt des responsabilités personnelles ou de se lancer dans des polémiques individuelles, ce que souhaitait une partie de l’opposition : « Personne ne pouvait prévoir que cette pandémie-là nous frapperait en quelques semaines et qu’elle se prolongerait encore un an plus tard. »
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Ne jamais reconnaître ses erreurs : c'est un peu facile alors que depuis janvier 2020 toutes les informations utiles étaient déjà transmises Dans le privé, on serait déjà viré depuis longtemps Ici, ce n'est la faute de personne. C'est la complexité des institutions.... Le citoyen pourra voter tous les cinq ans et rien de plus et subir l'arrogance de certains pendant encore 5 ans
Il n’y en a pas un meilleur que les autres. Je ne comprends pas comment on peut « admirer » les politiciens. Depuis un an, c’est erreur après erreur. Et De Croo, Frank VDB c’est pas vraiment mieux. Ils mettent la pression sur la population mais pas assez sur les pharmas, à mon humble avis.
Et non, il n’y a pas qu’une seule solution.
Je ne compte pas me lancer en politique. Ils sont là où ils sont parce qu’ils l’ont choisi. Le pouvoir, ils l’ont mais ne l’exercent pas correctement selon moi. Mon message n’est pas: moi je ferais mieux. Je reste à ma place. Avoir un avis ne veut pas dire qu’on ferait mieux mais je note qu’ils choisissent la facilité en soumettant la population et pas assez les sociétés pharmaceutiques.
Une seule solution: vous créez votre parti et vous vous faites élire. Après ça, on va voir ce qu'on va voir...