Le «geste fort» a surpris même ceux qui le réclamaient dans la rue
L'annonce de la présentation de la démission du ministre Tobback a surpris tout le monde, y compris ceux qui venaient de la réclamer lors d'une manifestation qui avait mené un millier de personnes de l'Office des étrangers jusqu'au palais de justice de Bruxelles.

Plaisir? Non, cela ne nous fait pas plaisir, mais c'est un soulagement, reconnaît Serge Thiry, du Collectif contre les expulsions (1). C'était une condition indispensable pour ramener un minimum de sérénité. Il l'a cherché: Louis Tobback est resté froid et cynique face à tous les signes qui lui étaient envoyés, les témoignages, les actions du «Collectif», les articles de journaux. Et si, demain, un autre ministre applique la même politique? Il provoquera les mêmes drames et il sautera aussi. C'est un signe pour le monde politique: on ne peut plus accepter que la vie des gens soit mise en danger de manière irrationnelle pour alimenter la haine d'une minorité de la population.

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.
Vous n’avez pas de compte ? Créez-le gratuitement ci-dessous :
S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir0 Commentaire