Emmanuel Macron: «Ni panique ni déni»
Confronté à une nouvelle flambée de l’épidémie, le président français se refuse à un confinement strict. Il ferme les écoles pour un mois et étend les mesures de freinage à tout l’Hexagone. Sans faire de mea culpa.


Il ne s’était plus adressé solennellement aux Français depuis des mois. Depuis, il laissait le soin à son ministre de la Santé Olivier Véran d’annoncer les moins mauvaises nouvelles et à son Premier ministre Jean Castex de prononcer les plus désagréables. Il en allait ainsi chaque semaine.
Si Emmanuel Macron s’invitait ce mercredi soir à la télévision à 20 heures, il fallait donc comprendre que la situation épidémique était devenue particulièrement préoccupante.
Mais quelle formule allait-il trouver pour annoncer un nouveau tour de vis, lui qui, il y a un mois, promettait assez imprudemment pour la mi-avril le retour à une vie « plus normale » ? Remettrait-il en cause son pari de ne pas reconfiner le pays fin janvier quand les scientifiques le lui recommandaient alors ?

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
Macron annonce des semaines gagnées. En réalité il a perdu de nombreuses semaines et les Français devront se confiner beaucoup plus longtemps que les habitants des pays voisins parce que le Président a eu peur de prendre les mesures nécessaires au mois de janvier. Il n'a pas eu le courage d'avouer son erreur comme la chancelière allemande l'a fait.
Cette stratégie a eu des effets mais trop limités compte tenu des variants? Quels effets pour quels coûts? Les variants ont bons dos. Cette politique de confinement ne mêne à rien. Il faut vacciner plus.