Paris-Roubaix est officiellement reporté, van Aert ajoute la Flèche brabançonne et l’Amstel à son programme
Le report de l’Enfer du Nord était la meilleure décision. Qui plus est une semaine après les championnats du monde de Louvain et, en principe, avec la participation du public !

Les organisateurs ont pourtant multiplié les arguments pour convaincre la préfecture des Hauts-de-France de revenir sur son refus, ses réticences à accueillir Paris-Roubaix. Le mince espoir qui demeurait s’est envolé alors que, mercredi soir, la France choisissait de durcir les mesures de confinement.
ASO n’a cependant pas attendu le discours du président Macron pour faire une croix définitive sur la date du 11 avril car il était grand temps d’opérer un choix, en priorité par rapport aux équipes engagées. Les cas positifs qui ont par exemple empêché les équipes Trek et Bora d’être alignées à Gand-Wevelgem n’ont fait que conforter l’organisateur dans l’idée, non pas d’annuler mais de reporter l’ Enfer du Nord, qui n’a pas été disputé l’année dernière (malgré une nouvelle date programmée en octobre), déjà suite au refus de la préfecture. Quelques dates avaient été suggérées au mois de mai mais elles n’étaient pas compatibles, non seulement avec la concurrence du Giro mais aussi le programme de stars comme van der Poel ou van Aert, deux favoris en puissance.
Un choix sautait aux yeux pour plusieurs raisons : le 3 octobre. Dans la foulée des championnats du monde disputés à Louvain, c’est la garantie d’un plateau haut de gamme avec des champions entraînés, affûtés, et même pour la plupart en approche de leur dernière course de la saison. Sur le plan logistique, ensuite, en sachant que beaucoup de coureurs seront logés en Belgique, ce sera très facile de rapatrier tout ce beau monde du côté de Compiègne. Enfin, et c’est sans doute le point le plus important : la perspective d’y accueillir le public, comme au bon vieux temps ante-Covid, ce qui n’aurait forcément pas été le cas en mai. D’aucuns ajouteront, perfides, que la météo d’octobre peut aussi favoriser le mauvais temps, et donc une édition boueuse…
Conséquence immédiate du report de Paris-Roubaix : Wout van Aert a demandé à son équipe Jumbo-Visma de participer à la Flèche brabançonne (14 avril) à l’Amstel Golde race (18 avril). Une demande rapidement acceptée.
«J’ai longtemps espéré que Paris-Roubaix se déroule la semaine après le Tour des Flandres», a déclaré Van Aert. «C’est dommage d’apprendre la nouvelle maintenant et je suis évidemment déçu. J’aurais aimé rouler cette course mais je vais rapidement me concentrer sur le Tour des Flandres. Ce sera très calme après le ’Ronde’ et cela me fait penser à l’année dernière. Roubaix doit se rouler après le Tour des Flandres et pas en octobre. »
«Je participerai à la Flèche Brabançonne et à l’Amstel Gold Race. Je n’ai jamais participé à la Flèche, au contraire de l’Amstel. J’avais prévu de prendre une pause après Paris-Roubaix mais son report ouvre la porte à d’autres courses», a conclu Van Aert.
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