Le coup de gueule d’Yves Van Laethem après «la Boum»
Ce que nous faisons aujourd’hui aura un impact dans deux ou trois semaines, a-t-il notamment expliqué.

Lors de la conférence de presse du SPF Santé publique du jour, Yves Van Laethem le porte-parole interfédéral de la lutte contre le coronavirus, a lancé une pique vis-à-vis des personnes présentes à « la Boum » ce jeudi.
« Les hospitalisations continuent à augmenter, même si on observe un léger ralentissement. L’occupation des lits de soins intensifs pourrait dépasser la barre de 800, voire des 900 lits dans les prochains jours. Pour le moment, des transferts se font déjà entre certains hôpitaux », a expliqué Yves Van Laethem ce vendredi.
« C’est notre comportement d’aujourd’hui qui déterminera la rapidité avec laquelle cette pression sur les soins intensifs diminuera ou pas lors du mois d’avril, a insisté Yves Van Laethem. D’ici le 1er mai, le nombre de personnes aux soins intensifs pourrait diminuer à 300, si les mesures sont bien respectées. »
Ce que certains ont fait hier ne va pas nous aider
En réaction au nombre de personnes présentes au bois de la Cambre ce jeudi et au non-respect des mesures sanitaires par un partie des personnes présentes sur place, Yves Van Laethem s’est permis un petit coup de gueule.
« Ce que nous faisons aujourd’hui aura un impact sur les hospitalisations d’ici deux à trois semaines. Cela déterminera aussi les perspectives que nous aurons pour les écoles, l’enseignement supérieur et les assouplissements que tous espèrent voir se produire au début du mois de mai. Ce que certains ont fait hier ne va pas nous aider à obtenir cet objectif. La légère baisse ne doit pas signifier que l’on peut faire n’importe quoi, parce que nous aurions un prix à payer. »
N’oublions pas les règles de base, laissons la vaccination progresser et gardons un œil sur notre santé et notre rôle que nous avons pour la santé des autres et aussi pour le travail considérable qui est fait dans les hôpitaux depuis des mois et des mois.
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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir44 Commentaires
Ces jeunes ne sont que des petits cons irresponsables qui ne pensent qu'à leur Plaisir. Il n'y a pas que pour eux que c'est dur. Je n'ai plus vu mes petites filles ni mon fils depuis plus de trois mois mais je tiens bon. Ce n'est pas en faisant les fous qu'on sortira de cette crise.
Quoi qu'on fasse, rien ne leur conviendra à ces crétins, ce qu'ils veulent, c'est faire la fête, se bourrer la G.... , s'amuser, crier, danser, flirter et les études.....remisées. Leur comportement est juste un refus de l'autorité, rien de plus ( génération des ''enfants rois '')
Et que pense le porte parole interfédéral des fêtes en lieu clos, sans masque, avec orchestre alors que, des études pas des avis disent, le Soir :" Dans cette étude publiée en février dernier et évaluée par un processus de peer-review, des chercheurs de l’Université de Californie à Berkeley concluent que moins de 10 % des contaminations se produisent en extérieur. La probabilité de transmission est 18,7 fois moins élevée qu’en intérieur. "
Priez le ciel qu'il y ait des effets dans deux ou trois semaines! Et sans bidonner les chiffres. Sans quoi, ce déchaînement de violence contre les jeunes sera encore plus inadmissible...
zsabor d'abord, absence de preuve ne veut pas dire preuve d'absence. Ensuite, l'évolution des épidémies dans les pays où les mesures ont été levées ou allégées avant des fêtes où se rassemblent plusieurs générations se sont toutes systématiquement traduite par une recrudescence quelques fois dramatique de l'épidémie en terme de bilan mortel. Citons thaksgiving au Canada en octobre et en novembre aux Etats Unis, Noël en Grande Bretagne, Irlande et Portugal. Ces preuves du contraire de ce que vous affirmez sont bien plus solides que votre affirmation péremptoire qui ne repose sur aucun fait mais un fantasme ou une frustration. Cela illustre plutôt l'étendue de votre propre stupidité.