Arnaud Bodart élu homme du match Standard-La Gantoise: «Les penaltys, c’est souvent à l’influence»

La soirée d’Arnaud Bodart ne fut pas de tout repos. En première période, le keeper principautaire est passé par toutes les émotions, en quelques minutes à peine. Un penalty sauvé, puis un autre provoqué cinq minutes plus tard, qu’il a également sauvé… avant de voir son tireur, Castro-Montes, pousser finalement la balle au fond ! Avec de telles montagnes russes émotionnelles, heureusement que le Liégeois n’est pas cardiaque…

Quoi qu’il en soit, ces deux penaltys arrêtés lui ont valu d’être élu homme de la rencontre. « Je suis un peu étonné de ce prix. Au final, j’ai quand même provoqué un péno », sourit le gardien, avant de revenir sur cette fameuse phase litigieuse. « J’arrive en pleine vitesse, et le terrain est mouillé. Tout le monde voit ce que je veux faire, c’est-à-dire la laisser sortir. Et puis, il faut dire que, si je mets mes mains pour la capter, il y a aussi un contact. C’est délicat comme situation. D’ailleurs, même l’arbitre ne semblait pas très bien savoir ce qu’il devait faire… »

Toutefois, le Liégeois a réussi à garder son calme, pour sortir un deuxième coup de pied de réparation en moins de dix minutes. « J’avais bien préparé ce match », explique-t-il. « Vous savez, les penaltys, c’est souvent à l’influence. Je savais que le côté droit, c’était leur côté. Mais j’avais aussi remarqué qu’ils tiraient parfois au centre, donc il fallait que je laisse traîner mes jambes. Cela dit, sur le coup, j’ai vraiment vécu le deuxième comme une double frustration. Au final, ça finit bien pour nous, donc on se dira que c’est ce qui fait la beauté du foot ! »