Pérou: un scrutin sous le double signe de la crise sanitaire et de l’éclatement politique
Dans un contexte sanitaire précaire, les électeurs péruviens sont appelés aux urnes à l’occasion des élections générales prévues dimanche. Le spectre d’une nouvelle crise institutionnelle plane sur ce pays miné par les affaires de corruption.

Le double scrutin – présidentiel et législatif – prévu ce dimanche au Pérou ne suscite pas un enthousiasme échevelé, bien au contraire. Une bonne partie des vingt-cinq millions d’électeurs oscille entre résignation, rejet et désintérêt à quelques heures de départager les dix-huit prétendants à la succession du président intérimaire Francisco Sagasti, aux commandes depuis cinq mois. Selon les derniers sondages, le candidat le mieux placé est crédité de 12 % des intentions de vote. Derrière, ils sont cinq à être en embuscade avec 8 à 11 % des soutiens. Tous peuvent espérer se qualifier au deuxième tour de la présidentielle.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
La corruption existe partout, et si nous n'avons mondialement pas droit au podium, nous sommes quand même dans le peloton de tête...