Reportage: avec les soignants, épuisés par le covid
Plongée dans l’une des deux unités de soins intensifs covid du CHU Saint-Pierre. Le seuil de saturation est proche : aussi bien celui de la capacité d’accueil que des soignants épuisés par un an de pandémie.


C’est la première fois depuis le début de la pandémie que je viens au travail avec les pieds de plomb. Je n’ai plus envie de revivre ça et je ne pensais pas que ça arriverait. Mon seuil de tolérance a changé… », confesse Anne, une infirmière de 58 ans qui dit pourtant adorer son métier et ne ferait pour rien au monde un autre choix professionnel. L’usure et le stress des soignants, qui vivent pour la troisième fois en un an un même afflux de patients aux mêmes soins intensifs, les poursuivent jusque dans leur sommeil : « J’entends le bruit des pousse-seringues électriques la nuit… Quand tu t’endors avec ça dans la tête, c’est chaud », confie pour sa part Salomé, également supermotivée à faire ce métier qui l’a fait rêver pendant sept ans et qu’elle pratique depuis deux ans à peine.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir17 Commentaires
En effet Anthony ! La plupart des Belges sinon tous en ont marre, les soignants, les malades, ceux qui essaient de respecter les mesures, comme ceux qui les ignorent, encourageant ainsi la poursuite de l'épidémie et retardant d'autant la reprise d'une vie plus "normale", la réouverture de tous les commerces, des institutions culturelles, etc.
Eric Raspe, du calme! Respecte les mesures barrières et reste dans ta bulle de 1 !
Non seulement aucun argument, mais aucune manifestation d'empathie ni de générosité chez un individu -Philippe Munster- particulièrement pisse-vinaigre.
Toujours pas d'argument construit munster. Encore faut-il être capable d'en pondre. Les merdes par contre, cela vient tout seul.
Philippe, êtes-vous atteint de palilalie ? A moins que l'on ne se soit trompé d'aiguille la dernière fois qu'il a fallu vous piquer ?