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Vincent Kompany avant le Topper contre le FC Bruges: «Je ne suis pas du genre à lâcher le morceau»

Pour son 35e anniversaire, fêté ce samedi, Vincent Kompany ne rêve que d’une chose : que les Bruxellois prennent leur revanche sur le FC Bruges lors du « Topper » ce dimanche dès 18h15.

Temps de lecture: 3 min

Alors qu’il a franchi allégrement le cap des 35 ans, samedi, Vincent Kompany ne souhaite qu’une seule chose en guise de cadeau d’anniversaire : que son équipe, balayée à Bruges en octobre (3-0), puisse savourer ce dimanche une revanche qui ravirait les supporters mais autoriserait surtout son équipe à faire un pas sans doute décisif vers les Playoffs 1.

Alors, forcément, quand on lui a demandé si l’aspect psychologique de la gestion de son groupe était plus compliqué que l’aspect tactique de la préparation d’un « Topper » face à l’ogre brugeois, son regard s’est illuminé. « Vous savez, c’est un mix à trouver », a-t-il détaillé. « Je ne suis qu’un jeune entraîneur dans la profession mais je pourrais tout aussi bien, à l’heure où je vous parle, être dans la peau d’un capitaine de 35 ans chargé de partager son expérience avec ce groupe jeune, talentueux et réceptif. Dans ce genre de semaine, l’important, pour moi, est d’avoir les idées claires quant à la ligne de conduite à adopter et de parvenir à les transmettre à mon groupe. Les joueurs, de leur côté, doivent se concentrer sur les tâches à accomplir, vivre pour ce moment en y mettant l’intensité nécessaire. »

Forcément, s’il envisage son nouveau rôle avec passion et envie, l’entraîneur anderlechtois ne peut jeter aux oubliettes son vécu de joueur, qui l’aura fait voyager aux quatre coins de l’Europe et du monde durant 17 saisons. Cette carrière qui lui aura permis de vivre et de partager tant d’émotions qu’il vit désormais par procuration. Alors, on lui a demandé s’il ne regrettait jamais, et certainement à l’approche d’un tel match, d’avoir rangé ses crampons au placard. « Non, parce que je vis le foot de la même manière », a-t-il répondu. « Ce match est présent dans ma tête depuis la défaite du mois d’octobre, qui nous avait fait mal, même si Bruges était largement au-dessus. Mais je ne suis pas du genre à lâcher le morceau, bien au contraire ! Joueur, il n’y avait rien qui me plaisait plus de pouvoir prendre ma revanche sur une équipe qui m’avait battue quatre, cinq ou six mois au préalable. »

Aujourd’hui, même si sa très jeune équipe a souvent prouvé par l’absurde que la vérité d’un jour n’était pas forcément celle du lendemain, Anderlecht semble mieux armé pour espérer rivaliser avec les « Blauw en zwart », qui restent sur quatre matchs sans défaite au parc Astrid (trois défaites, un nul) après y avoir systématiquement été battus ou accrochés durant les 15 années précédentes. Et notamment défensivement. « Lorsque nous avons été battus ou accrochés cette saison, c’était souvent parce que nous avions manqué de réalisme. Mais nous possédons la deuxième meilleure défense du pays (ndlr : derrière le FC Bruges) et de loin, ce qui est plutôt une bonne chose. Un garçon comme Miazga, par exemple, a démontré qu’il était habitué, grâce à son passage en Championship (ndlr : la D2 anglaise, qu’il a côtoyée avec Reading) aux matchs à haute intensité. Du haut de ses 24 ans, il apporte son calme et son expérience pour rassurer tout le monde. » Après avoir montré une belle complémentarité avec Delcroix, l’Américain aspire à en trouver une autre avec Cobbaut…

 

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