Mesures covid: les bourgmestres tirent la sonnette d’alarme
En première ligne depuis un an, les bourgmestres constatent le ras-le-bol des citoyens et craignent une désobéissance plus grande à partir du 1er mai.


Depuis le début de la pandémie, les bourgmestres occupent la première ligne. Ce sont eux qui, lors de la première vague, ont dû gérer l’afflux de décès, organiser l’arrivée des masques pour le déconfinement, et qui doivent désormais motiver les forces de police à faire respecter des règles parfois alambiquées. Que ce soit dans les campagnes ou les grandes métropoles, cette épidémie façonne autant le quotidien des habitants que la vie des communes. « Liège est une métropole où tous les secteurs (culturel, économique, enseignement, horeca) vont de pair. On ne s’est jamais rendu compte, de manière aussi précise, que tout l’écosystème était lié et que la fermeture d’un secteur avait des répercussions sur les autres », explique le bourgmestre de Liège, Willy Demeyer (PS). « On ne parle jamais de l’impact financier de cette crise sur les communes mais, contrairement aux Régions, elles ont l’obligation d’être en équilibre. Nous sommes donc limités financièrement dans notre gestion de crise.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir27 Commentaires
Amis bourgmestres, vous êtes en premières lignes. Prenez garde à la révolte populaire.
Tiens deux clowns au service du pouvoir. Ils ont voulus casser du jeunes au bois de la cambre, pourquoi ne pas rendre l'appareil. Ou rester comme de braves moutons. (A méditer).
"Ils ont voulus casser du jeunes au bois de la cambre, pourquoi ne pas rendre l'appareil." Rendre l'APPAREIL , Ce que vous écrivez ne veut rien dire !
Pour se faire entendre et se sauver, le personnel soignant n'aura plus qu'une solution ... entamer des actions dans les hôpitaux !
Je pense que ça fait longtemps que vous auriez dû le faire. Mais rien n'est perdu. Fini les discours. Des actes. Voila la solution.