Sophie Wilmès avant le Codeco: «Il faut saisir l’occasion de revenir sur le chemin des libertés»
A la veille du Comité de concertation (Codeco), la vice-Première libérale plaide pour un changement de stratégie dans la gestion de crise. « Il est plus que temps ».


Lundi soir, l’ex-Première Sophie Wilmès (MR), aujourd’hui ministre des Affaires étrangères, a mis sur la table du Conseil des ministres restreint (le kern) l’idée d’un changement de stratégie pour lutter contre le covid. Elle s’appuie sur la carte blanche publiée lundi dans Le Soir par Nathan Clumeck, Marius Gilbert et Leila Belkhir ; et plaide également pour des mesures plus ciblées, en lieu et place de l’actuel yo-yo des ouvertures/fermetures par bloc sectoriel. La libérale s’autorise même à sortir de la réserve qu’elle s’impose les veilles de Codeco pour défendre cette proposition.
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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir30 Commentaires
Je comprends mal certains commentaires enflammés sur les propos pourtant tout en nuances tenus par Madame Wilmès. Sans majorité, alors qu’on ignorait tout du virus et qu’on manquait de tout, elle est quand même parvenue à gérer la première vague et les premiers confinements tellement improbables dans notre mode de vie. Il y a eu des tâtonnements, des erreurs et des échecs, mais a posteriori il est facile de les conspuer.
"le chemin des libertés"! Madame Wilmès a défendu Charles Michel et Erdogan lorsqu'ils ont montré "la liberté" accordée aux femmes. "La liberté" à vitesse variable, en fonction des intérêts personnels.
Un homme de 59 ans, marié et père de deux enfants de 10 et 15 ans est mort . Il devait subir une intervention chirurgicale cardiaque qui a dû être déprogrammée et reportée en raison de l'encombrement des hôpitaux. Peut-être que pratiquée à la date initiale , il aurait survécu et n'aurait pas laissé une veuve et deux jeunes orphelins. On parle peu des conséquences de l'encombrement des hôpitaux pourtant et de ses conséquences. Comme on parle peu des contaminations dans certains hôpitaux. Pour toutes ces raisons, tout doit être fait pour limiter la progression de cette pandémie. .
C'est un cas dramatique, bien évidemment... Mais la bonne question à poser n'est-elle pas de savoir pourquoi, de réformes en coupes budgétaires successives, on a ainsi raboté sur nos capacités sanitaires au fil du temps? Pourquoi cet homme n'a-t'il pas été déclaré prioritaire sur des malades du covid dont le risque mortel était loin d'être établi. Son médecin ne pouvait-il s'imposer malgré la covid-mania ambiante? Ou alors est-ce un cas malheureux qu'on ne pouvait prévenir. Tout doit être fait pour limiter cette épidémie, je suis d'accord. Tout, pas n'importe quoi... Et pour le moment, on est dans le n'importe quoi et surtout on paie les conséquences de décennies de mauvaise gestion.
@ Tremouroux. Quel est le sens de ce commentaire ? Vous faire absolument passer pour un odieux personnage ? Si oui, c'est réussi.