Acquittement requis pour le «à poil!» d’Hugues Dayez
La réflexion faisant l’objet de poursuites pour sexisme était intervenue lors de la septième cérémonie des Magritte du cinéma.

Le critique de cinéma Hugues Dayez comparaissait ce mardi devant le tribunal correctionnel de Bruxelles pour une scène qui s’est déroulée le 4 février 2017 dans une salle de presse où était diffusée en direct, devant une vingtaine de journalistes, la septième cérémonie des Magritte du cinéma.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir19 Commentaires
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Posté par Harry Dorchy, mercredi 14 avril 2021, 11:18
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Posté par BEKE Eric, mercredi 14 avril 2021, 10:47
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Posté par Chique Damien, mercredi 14 avril 2021, 9:12
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Posté par Marck Christian, mercredi 14 avril 2021, 8:50
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Posté par Vande Weyer Michel, mercredi 14 avril 2021, 4:50
Plus de commentairesLe «politiquement correct» est une nouvelle religion révélée et non discutable qui exige que l’on veille à tenir un langage insipide pour ne pas «offenser» certaines catégories de population. On ne peut plus rien dire sans risquer de se faire taxer de sexiste, raciste, homophobe, handiphobe, islamophobe, antisémite et maintenant transphope, grossophobe, glottophobe etc. Est-ce qu’on va encore pouvoir rigoler, si à la moindre potacherie, il y en a pour prendre la mouche voire lancer des campagnes de bad buzz et aller devant les tribunaux?! La philosophe féministe Elisabeth Badinter dénonce "la pensée binaire" des militantes féministes les plus radicales, qui ont tourné le dos selon elle "au féminisme d'avant MeToo" et risquent de déshonorer la cause : «le néo¬féminisme a durci le ton et les méthodes. On ne se contente pas des agressions, on 'balance' les agresseurs présumés. Ce faisant, les plus radicales qui se proclament activistes ont tourné le dos au féminisme d'avant MeToo. Elles ont déclaré la guerre des sexes, et pour gagner, tous les moyens sont bons, jusqu'à la destruction morale de l'adversaire. Armées d'une pensée binaire qui ignore le doute, elles se soucient peu de la ¬recherche de la vérité, complexe et souvent difficile à cerner. À leurs yeux, les êtres humains sont tout bons ou tout mauvais. Les nuances n'existent plus. C'est le mythe de la pureté absolue qui domine. À ce premier dualisme s'en ajoute un ¬second, tout aussi discutable : les femmes, quoi qu'il arrive, sont d'innocentes victimes. LES ACTIVISTES NÉOFÉMINISTES NOUS MÈNENT TOUT DROIT À UN MONDE TOTALITAIRE QUI N'ADMET AUCUNE OPPOSITION». La différence physiologique, hormonale, bio-comportementale Hommes/Femmes devient politiquement incorrecte! Elle est tue, voire niée, sous couvert d’idéologie «égalitaire». L’ultra-féminisme de type salafiste (un comble!) tue le féminisme.
Comment la Justice pénale peut-elle s'occuper de telles bêtises ?
On ne dit pas à poil au foot, on fait rimer rembourser par un autre mot moins poli
Dire "à poil" serait devenu "caractériser les femmes par leur corps, les réduire à leur dimension sexuelle en raison de leur genre"... ? Hum hum hum, quel esprit de synthèse !. Bientôt, une audition au tribunal pour "tu as de beaux yeux", "tes mains sont douces", "tu es très élégante" ou "ton parfum sent bon" ? Pas très malin de la part de Monsieur Dayez, que j'apprécie depuis des lustres, mais c'est effectivement des propos que l'on peut tenir à l'égard de quiconque pour signifier qu'on s'ennuie fermement. Et si cette énergie et l'argent consacré à ce procès servait utilement à des personnes (femmes) qui en ont réellement besoin ?
Monsieur Dayez vous avez toute ma sympathie, vous êtes un excellent cinéphile et j'aime écouter vos chroniques, bonne continuation dans l'art que vous exercez .