Plusieurs experts toujours préoccupés par les chiffres de l’épidémie: «Les hôpitaux sont remplis à ras bord»
Erika Vlieghe dit comprendre les fortes demandes d’assouplissement mais souligne que les chiffres de l’infection et des hôpitaux ne sont pas rassurants.

L’infectiologue et présidente du groupe d’experts GEMS Erika Vlieghe (UZA) a partagé son inquiétude à la suite des mesures d’assouplissements annoncées mercredi par le comité de concertation. « Les hôpitaux sont remplis à ras bord, il n’y a pas de marge de manœuvre pour le moment », a-t-elle rappelé. Le virologue Marc Van Ranst évoque également « un jeu dangereux ».
Erika Vlieghe dit comprendre les fortes demandes d’assouplissement mais souligne que les chiffres de l’infection et des hôpitaux ne sont pas rassurants. « Nous devons nous rendre compte que la situation reste très précaire », prévient-elle. L’infectiologue est toutefois satisfaite que les conditions de reprise de certaines activités soient liées à la vaccination et à l’occupation dans les services de soins intensifs.
Interrogé par VTM NIEUWS, le virologue Marc Van Ranst a par ailleurs souligné que le programme d’assouplissements doit être lié concrètement à des modalités encore à définir (notamment combien de personnes peuvent prendre place autour d’une table de terrasse) et à la possibilité que la situation sanitaire n’aille pas dans la bonne direction. Ces éléments doivent être réglés très rapidement, ajoute-t-il.
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Pas trop bien informé, Madame, ou bien vous interprété les chiffres d'une manière trop péjoratif.
Je crois simplement qu'on a décidé de faire comme au Brésil (mais sans le crier sur les toits). Les gens râlent, on relâche tout et tant pis. Les plus forts survivront. Au moins l'économie continuera à fonctionner. De plus, plus il y a de morts (surtout dans la population âgée), mieux la sécurité sociale et les coûts de la retraite se porteront. Les malades qui se présenteront à l'hopital seront renvoyés chez eux avec quelques comprimés et en leur conseillant d'acheter une bonbonne d'oxygène pour aider à respirer.
Depuis 1 an et demi rien n'a été fait pour améliorer ou augmenter les capacités hospitalières et USI (y compris le personnel infirmier spécialisé et les appareils requis disponibles) diminuées depuis 20 ans par mes ministres de la santé successifs ... Et maintenant on s'étonne qu'il n' y a pas assez de lits disponibles ... Or il s'agit justement du rôle du ministre de la santé fédéral ... ainsi que faire en sorte que la majorité de la population doit surtout être vaccinée plutôt que tout le bla bla de ce jour destiné à masquer leur irresponsabilités - je n'ai pas entendu le mot "vaccination" une fois dans les propos du 1er ministre ce jour Etonnant n'est-il pas ?
La situation est vraiment bizarre : le ratio ovid USI/, hospitalisés normaux est très élevé par rapport aux autres vagues et qu'ailleurs ; les médecins qui d'habitude font sonner l'alarme sont calmes ; les experts modérés sont sereins. Un audit totalement indépendant de Decroo et VDB devrait s'assurer que les transferts en soins intensifs sont bien justifiés par rapport aux critères antérieurs.
Maesen et Renoy, Oui, j'ai déjà entendu cette explication, mais en est de même dans les pays voisins ? Est-ce dû au variant anglais ? Ou ???