Les Racines élémentaires de Jean Le Cam: «C’est en me laissant faire mes choix que mes parents m’ont permis de devenir ce que je suis»
Véritable star du dernier Vendée Globe qu’il a achevé à la 4e place sur un bateau d’un autre âge et à bord duquel il a récupéré le naufragé Kevin Escoffier, Jean Le Cam (61 ans) privilégie les actes à la parole. « Trop dire fait rire, bien faire fait taire », se plaît à répéter cet autodidacte avide de liberté et curieux de tout, qui a reçu « Le Soir » chez lui, en Bretagne.


Avant de farfouiller dans la malle à photos, Jean Le Cam a revisité les étapes fondatrices de son parcours initiatique vécu autour de Quimper puis de la Forêt-Fouesnant et de Port-La-Forêt, véritable vivier de marins dédiés à la course au large.
Je ne serais pas devenu qui je suis si…
Si mon père ne m’avait pas mis le pied à l’étrier. C’est lui qui m’a initié à la navigation, et c’est surtout lui qui m’a donné le goût de la technique, l’envie de construire mes propres bateaux. Aujourd’hui, c’est quelque chose qui occupe mon esprit quasiment en permanence. Même à terre, je suis continuellement occupé à réfléchir à ce que je pourrais faire pour l’améliorer. Pendant les deux années qui ont précédé le dernier Vendée Globe, il n’y a pas un jour où je ne suis pas passé au chantier pour travailler sur le bateau, pas un !

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