Santé mentale: trop d’élèves n’arrivent plus à suivre la cadence scolaire
Le système de soins de santé mentale est aujourd’hui complètement saturé. Certains jeunes ne sont pas pris en charge alors qu’ils ont fait jusqu’à cinq tentatives de suicide successives…


La rentrée scolaire risque d’être difficile pour bon nombre de jeunes ce lundi. Déjà, en temps normal, le milieu pédiatrique doit faire face à une saturation pendant la période mars-avril-mai, avec des jeunes qui n’arrivent plus à suivre la cadence. Mais, avec la crise sanitaire et les cours en distanciel pour les élèves de la troisième à la sixième secondaire, la situation risque de s’aggraver. C’est ce qui pousse la Belgian Pediatric Covid-19 Task Force à demander au monde politique (voir ci-contre) que l’on autorise tous les élèves à retourner à 100 % à l’école dès que possible.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir62 Commentaires
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Posté par Frenay Guy , mardi 20 avril 2021, 8:27
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Posté par Chalet Alain, lundi 19 avril 2021, 23:50
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Posté par massacry olivier, lundi 19 avril 2021, 21:29
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Posté par Detez Olivier, lundi 19 avril 2021, 12:27
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Posté par MAKA ZOE, lundi 19 avril 2021, 12:12
Plus de commentairesFaut-il tout mettre sur le dos de la covid qui a sûrement été un catalyseur mais n'est-ce pas un peu facile ? Cela permet de s'exonérer d'un mal sociétal peut-être plus profond pour lequel l'éducation et donc l'enseignement est un maillon faible.
Si certains ne suivent pas, il faut ralentir tout le monde, au nom de la sacrosainte égalité.
Une passage à retenir: "L’objectif était de participer au retour à une situation épidémiologique plus favorable pour pouvoir rouvrir à 100 % mais l’ensemble de la société n’a pas joué le jeu. On peut parler d’un échec sociétal." Le même constat est aussi valable pour la saturation des hôpitaux, et oui les vieux et les jeunes devraient partager le même combat.
Ce qui est assez fou c'est que l'année dernière on s'inquiétait de l'engorgement des hôpitaux par nos aînés. Entre-temps la majorité des personnes plus âgées a pu être vaccinée et donc se retrouve très peu à l'hôpital (tant mieux). Cependant, aujourd'hui c'est un public plus jeune qui se retrouve dans les hôpitaux, et y décède parfois aussi. Les mesures actuelles devraient donc maintenant se concentrer sur les plus jeunes plutôt que de continuer avec la même stratégie depuis 400 jours.
La question n'est pas de savoir pourquoi la jeunesse est en souffrance, mais comment arrêter urgemment toute cette souffrance. Pour rappel, l'ordre des choses c'est sacrifier les vieux pour sauver les jeunes et pas l'inverse. Désolé pour tous ceux que ça choque, mais la gestion catastrophique de cette crise a mené à des tensions de tous les côtés et aujourd'hui des choix de société se posent : on ne peut plus sauver tout le monde. La haine qui se déverse à l'encontre des jeunes n'est que l'expression d'un aveu d'impuissance face à la peur qui envahit les esprits congestionnés.