Vainqueur de la Flèche wallonne, Julian Alaphilippe avoue se mettre régulièrement la pression: «Je suis très critique avec moi-même»
Julian Alaphilippe fonctionne souvent à l’autoflagellation. Mécontent de ses performances malgré un travail d’arrache-pied, il s’est mis davantage encore la pression pour émerger à Huy, au nez et à la barbe de son bourreau de Liège Bastogne-Liège, Primoz Roglic.


La plus belle image de cette Flèche wallonne fut assurément l’accolade entre le désormais triple vainqueur et le quintuple lauréat, Alejandro Valverde, venu spontanément féliciter le vainqueur en qui le Murcien se reconnaissait bien entendu. Le fameux timing nécessaire à la gestion du Mur, Valverde connaît, la preuve avec ses cinq victoires et sa troisième place mais ses 41 ans (qu’il fêtera dimanche) n’ont pas résisté au dossard 51, le dossard mythique d’Eddy Merckx, lui-même vainqueur à trois reprises d’une Flèche Wallonne mais sur un autre parcours.
Dans ce Mur de Huy, Claudy Criquielion (1985) et Cadel Evans (2010) avaient, eux aussi, exhibé les liserés du maillot arc-en-ciel que le Français porte admirablement, c’est peu de l’écrire. En pointant un doigt comme le ferait un professeur surprenant un élève en faute, Julian Alaphilippe a corrigé le tir par rapport à un palmarès 2021 qu’il jugeait lui-même insuffisant jusqu’ici.

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