Le vrai ou faux: les soins intensifs sont-ils saturés?
Les 2.000 lits du pays sont (quasi) occupés. Mais une (grosse) moitié des patients sont aujourd’hui des malades non-covid, dont les hôpitaux ne peuvent plus (ou ne veulent plus) retarder les soins.


Depuis quelques semaines, un indicateur a volé la vedette à tous les autres dans le suivi du covid : le nombre de lits occupés dans les services de soins intensifs. Quand il est question de calmer les envies de déconfinement de ses partenaires, c’est cette donnée qu’agite le ministre de la Santé Frank Vandenbroucke (Vooruit). Il l’agitait déjà la semaine dernière, pour décaler tout assouplissement en intérieur tant qu’on n’est pas repassé sous la barre des 500 lits de soins intensifs occupés par des patients covid. Il l’agitera sans doute encore vendredi, lors du nouveau round du « Codeco », toujours pour appeler à la prudence. Car cet indicateur interpelle : aujourd’hui, 96 % des lits de soins intensifs agréés sont occupés. « Il ne reste plus que 82 lits agréés encore libres en Belgique », assure la porte-parole du ministre, France Dammel. On est donc proche de la limite.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir41 Commentaires
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Posté par CREPIN Hugues, mercredi 28 avril 2021, 8:56
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Posté par STORDIAU Pierre, samedi 24 avril 2021, 14:26
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Posté par CREPIN Hugues, mercredi 28 avril 2021, 8:58
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Posté par Smyers Jean-pierre, dimanche 25 avril 2021, 17:00
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Posté par curto calogero, vendredi 23 avril 2021, 14:15
Plus de commentairesBon article qui explique bien les nuances et que le pays continue à vivre malgré le Covid, les choses deviennent plus tendues aussi parce que toute une série de pathologies ne sont plus traités et s'aggravent. Par contre, je ne comprends pas pourquoi les crises cardiaques auraient baissé à cause du confinement? Les accidents de voiture, oui mais les crises cardiaques peuvent même augmenter à cause des nombreuses situations anxiogènes que nous connaissons.
En pauvre dialecticien, le journaliste Counasse nous étale - une fois encore - les fausses contradictions qu'il adore utiliser ... pour finalement aboutir à ce que nous savions tous : OUI , les "soins intensifs" sont sur les genoux; OUI on est obligé de TRIER les pathologies à cause de la surcharge due au Covid19 . Et qu'importe qu'elles soient dues au "report" découlant de la 1ère vague ou bien du plus grand "arrivage d'accidentés" dû à un confinement moins strict que précédemment ... SA conclusion revient à dire la même chose : OUI on flirte avec le MAX en soins intensifs et nos soignants en ont PLEIN LE C. ! Merci monsieur le journaleux .
Cher Pierre, certains savent et comprennent vite mais monsieur Counasse fait ici preuve de pédagogie en expliquant les mécanismes et fonctionnement. Moi je le savais mais j'apprécie l'effort d'expliquer le pourquoi. Encore qu'il fait l'impasse sur les problèmes de santé, de report de congé et autres des services de soins. Il esquisse pudiquement aussi que certaines spécialités sont presque aussi ruinées que les restaurateurs faute de prestations.
M. Counasse est un excellent journaliste, qui approfondit les sujets qu'il traite avec sérieux et intelligence. Je crains que vos critiques ne méritent que de vous être renvoyées façon miroir.
C'est fou, de déclarer, que les soins intensifs, sont dans la même situation que les Italiens, lors de la première vagues, le contexte est pas le même, les Italiens ont été surpris par l'apparition du virus, ici nous sommes un an après, dans la troisième vagues, les scientifiques ont eux largement le temps de préparer, les sinari, les plus defavorable, ils ont rien fait, seulement s'amuser avec des mesures insignifiantes.