Prison avec sursis pour le pompiste qui avait tué son cambrioleur
Une peine de trois ans de prison avec sursis a été prononcée, ce vendredi au tribunal correctionnel de Liège, à l’encontre d’un septuagénaire de Comblain-au-Pont qui, le 4 octobre 2018, avait tué un jeune homme de 19 ans qui venait d’essayer de le cambrioler.

Le pompiste dormait dans la pièce annexe de la boutique de la station-service car il avait été victime de plusieurs vols. Entendant du bruit, il s’était emparé d’un Magnum 357 qu’il conservait avec lui, et il avait surpris 5 jeunes occupés à vider les étals de cigarettes et d’alcool. En l’apercevant, les voleurs avaient pris la fuite, se précipitant dans leur voiture. Alors qu’ils démarraient, le septuagénaire avait tiré d’abord vers les pneus, puis vers le coffre de leur véhicule. La quatrième balle avait touché mortellement un jeune assis à l’arrière, qui s’était replié sur lui-même pour se protéger des tirs. La balle était entrée au niveau du bas du dos, et elle avait traversé tout le torse de la victime, lui transperçant notamment un poumon.

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.
Vous n’avez pas de compte ? Créez-le gratuitement ci-dessous :
S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir5 Commentaires
quelle "légitime" défense ? ils fuyaient!
Et la légitime défense, qu'en faites-vous ? Le voleur a eu sa juste récompense !!!
Norbert, on peut en effet espérer que ce jugement fera réfléchir les excités de la gâchette et leur rappellera utilement la loi.
Si ça pouvait en faire réfléchir certains
"Afin que la légitime défense puisse être invoquée, il est indispensable d'avoir agi face à une agression contre soi-même ou autrui. Trois critères doivent être remplis : que l'attaque soit réelle, actuelle et injuste. Réelle, c'est-à-dire que le danger qu'elle présente doit être réel et préalable".