Cyclisme: le printemps avait rendez-vous avec l’excellence

Les jeunes avaient pris le pouvoir en 2020, lors de la saison comprimée. Et ils ont choisi de le conserver au prix d’un cyclisme frais et pétillant, qui réjouit les amateurs et les audiences depuis la reprise, en février.

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Pogacar confirme l’essor d’un cyclisme différent, plus frais, sans calcul, dans l’opportunisme et l’inspiration.

Par Stéphane Thirion

Publié le 25/04/2021 à 21:55 Temps de lecture: 4 min

Le soleil n’a pas encore réussi à réchauffer les âmes sensibles aux rigueurs d’un hiver interminable mais, comme l’année dernière, la saison cycliste ne cesse de vivre des moments qu’une averse ne pourrait affaiblir dans sa densité, sa diversité, son exceptionnelle qualité.

Liège-Bastogne-Liège clôture ainsi la première partie de la saison, celle des classiques où quatre monuments figurent ainsi d’ordinaire à son programme. Un seul n’a pas été disputé, Paris-Roubaix (report le 3 octobre), les trois autres ont été remportés par Stuyven, Asgreen et Pogacar. Au milieu de cet ensemble d’un jeunisme évident, Pidcock, van Aert, van der Poel, Alaphilippe ont éclaboussé de leur classe ce cyclisme pétillant. Un cyclisme à l’ancienne, pourrait-on ajouter, malgré l’apport de ce matériel up-to-date qui permet aux directeurs sportifs, aux entraîneurs, de gérer leurs champions à travers des oreillettes.