Après le report des élections palestiniennes, les failles craquent de tous les côtés
Des observateurs parlent d’annulation du scrutin. L’excuse avancée par Mahmoud Abbas cache mal la crainte de perdre les élections. Le dirigeant palestinien fragilise sa position démocratique, diplomatique, politique...


L’inverse eût été étonnant. Jeudi soir, le président palestinien Mahmoud Abbas a annoncé le report des élections, qui auraient dû être les premières en quinze ans sur les territoires palestiniens. Et ce tant que le scrutin ne serait pas « garanti » à Jérusalem-Est, annexé par Israël. « Nous avons décidé de reporter la date des élections jusqu’à ce que (...) notre peuple puisse exercer ses droits démocratiques à Jérusalem », a-t-il annoncé après une réunion de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) portant sur les législatives prévues jusque-là le 22 mai. Les élections présidentielles devaient se tenir en juillet.

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