Déconfinement, réouverture des terrasses, tracing…: Marius Gilbert et Marc Van Ranst commentent la sortie de la crise
Alors que les courbes relatives à l’épidémie de coronavirus vont dans le bon sens, Marius Gilbert et Marc Van Ranst commentent la sortie de la crise qui pointe le bout de son nez.



La Belgique continue à voir le nombre moyen de contaminations et d’hospitalisations diminuer (les décès, eux, augmentent légèrement) et ce alors que le pays s’apprête à mettre un nouveau coup d’accélérateur dans la campagne de vaccination. De quoi voir se profiler de meilleurs jours devant nous.
Au micro de la RTBF, Marius Gilbert était en tout cas optimiste quant aux mois à venir. « On voit qu’il y a trois indicateurs qui sont en baisse simultanément (...) le nombre de cas positifs, mais aussi le taux de positivité et surtout le nombre d’admissions hospitalières. » Selon l’épidémiologiste, ces tendances devraient continuer à s’observer dans les prochaines semaines, notamment dans les hôpitaux.
Marius Gilbert voit un véritable changement se profiler dans la gestion de l’épidémie. « Dans le mois qui vient, on va voir ce basculement se dérouler petit à petit avec ce bénéfice de la vaccination qui va se marquer de plus en plus. On va vraiment basculer vers un changement de phase, passer dans un autre régime avec des choses à maintenir, mais qui n’aura plus rien à voir avec ce qu’on a connu. »
L’épidémiologiste de l’ULB a cependant souligné plusieurs « incertitudes » qui rendaient impossible de fixer une date pour un retour à la liberté. Il a notamment mentionné la « résistance » de certains variants aux vaccins et la proportion de personnes vaccinées.
Réouverture des terrasses et tracing
Si on ne sait prédire la date d’un retour à la liberté, une chose est sûre, c’est que les terrasses ouvriront bien ce 8 mai même si des questions se posent encore à propos de cette réouverture, notamment par rapport au tracing. Les clients devront-ils laisser leurs coordonnées personnelles ou pas ? Mesure qui était d’application l’été dernier. Le virologue Marc Van Ranst juge en tout cas cette mesure « pas très utile ».
« Nous n’avons pas donné de recommandation officielle mais, en ce qui me concerne, elle ne devrait certainement pas être mise en œuvre », explique-t-il dans la Gazet Van Antwerpen, et de poursuivre : « L’obligation était d’application, mais rien n’a été fait avec les données que les clients avaient laissées derrière eux », se remémore Van Ranst. « Supposons qu’un passant discute avec une personne assise sur une terrasse. À proprement parler, ce passant devrait laisser ses coordonnées. Il n’y a donc aucun moyen de contrôler cela. »
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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir13 Commentaires
Il semble que je ne sois pas le seul à détenir une "boule de cristal" quand j'entrevois la fin proche de la "dictature"...
Avec la loi pandémie, c'est plutôt le début de la dictature. Jusqu'ici ce n'était qu'un échauffement.
Sinistre dictateur, en effet, ce virus, et tueur de masse. Heureusement, l'humanité lui mène la vie dure et finira peut-être par avoir sa peau :-).
j'espère qu'avant de disparaitre, la "dictature" rendra le vaccin obligatoire ou au moins empêchera les antivaccins non vaccinés de nuire à la société avec des interdictions (club sportif, rassemblements, voyages en autocar, etc...)
Mais le vote de la loi pandémie et le passeport vaccinal vous échappe. Converti?