Pascale Jamoulle au «Soir»: «N’acceptez pas de passer pour un objet»
L’emprise est une mécanique, affirme l’anthropologue Pascale Jamoulle dans « Je n’existais plus ». Dans le couple comme dans le travail. Mais il est possible de s’en libérer.


Je n’existais plus. » Ce cri, cet appel au secours, surgit de l’enquête qu’a menée durant sept ans Pascale Jamoulle sur l’emprise. L’emprise qui étrangle le couple et la famille, qui voit un pseudo-thérapeute enfermer ses « patients » dans sa toute-puissance ou encore qui transforme le travail en soumission totale. Du particulier au général, l’anthropologue a étendu ses recherches à toute une cité de Marseille en proie aux trafics criminels. Ici aussi l’emprise vide les individus de leur substance. A chaque fois, Pascale Jamoulle analyse les mécanismes de l’emprise, mais aussi ceux de la « déprise ». Cette libération qui rend à l’existence ceux qui en ont été privés.
Il est beaucoup question aujourd’hui de violences faites aux femmes, de violences conjugales, de rapports violents dans le travail, etc. Vous avez préféré traiter de l’emprise. Pourquoi ?

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Je lis : "le fait que les spiritualités et les soins ne soient plus contrôlés… tout cela permet la toute-puissance". C'est ce que les états essaient d'arriver à faire pour nous soumettre. Heureusement il y en a qui réfléchissent encore !! L'inoculation appelée vaccin en est bien la preuve