Certificat Covid européen: la Belgique dans la phase-pilote dès ce vendredi
Ce sont les États membres qui délivreront ce certificat. Il attestera soit de la vaccination de son porteur, soit d’un test PCR négatif, soit d’une rémission récente assurant la présence d’anticorps.

La Belgique figure parmi les pays qui participeront, dès vendredi, à la première phase-pilote du futur certificat Covid européen, qui doit faciliter les voyages dès cette saison d’été, a-t-on appris mardi auprès de la Commission européenne.
La présence de la Belgique dans cette phase-pilote n’était pas confirmée jusqu’ici. Mais la Commission « vient de recevoir la confirmation qu’en effet, la Belgique sera parmi les pays participant à la première phase du ’pilote’ (qui commencera ce vendredi 7 mai) », a indiqué un porte-parole de l’exécutif européen à Belga.
Ce sont les États membres qui délivreront ce certificat. Il attestera soit de la vaccination de son porteur, soit d’un test PCR négatif, soit d’une rémission récente assurant la présence d’anticorps et ce, via une application, un document de type pdf sur smartphone ou sur papier.
La Commission espère que le système sera opérationnel le 1er juin pour les États membres qui seront prêts, et que les autres rejoindront la plateforme avant fin juin.
La Belgique pourrait être prête pour la mi-juin, commentait-on la semaine dernière au cabinet du ministre fédéral de la Santé publique, Frank Vandenbroucke.
L’administrateur général de la Banque Carrefour de la sécurité sociale, Frank Robben, ne voyait pour sa part « pas vraiment de problèmes techniques » : les vaccinations sont enregistrées dans Vaccinnet tandis que les résultats de tests PCR aboutissent dans une banque de données gérée par Sciensano.
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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir16 Commentaires
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Posté par Trevisan Lucio, mercredi 5 mai 2021, 11:23
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Posté par Bruneau Christiane, mercredi 5 mai 2021, 9:23
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Posté par Moriaux Raymond, mercredi 5 mai 2021, 10:03
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Posté par Moriaux Raymond, mercredi 5 mai 2021, 6:57
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Posté par Wellens Robert, mardi 4 mai 2021, 23:53
Plus de commentaires"Le commissaire Thierry Breton s’est un peu avancé", a commenté son porte-parole François Bailly à nos confrères de Sudinfo. "Il y a un intérêt de la Belgique à y participer mais on attend encore les détails pour voir le cadre et les conditions dans lesquelles cela va s’organiser. Il est donc trop tôt pour dire formellement qu’on va y participer",
Depuis longtemps plusieurs pays exigent la présentation d'un certificat international de vaccination contre, notamment, la fièvre jaune. Je n'ai jamais entendu de réclamations des antivax contre cette indiscutable "discrimination". Pourquoi cette levée de bouclier contre un tel certificat pour la COVID? Ceux qui sont contre (PS, Van Ramst) oublient que l'égalité entre vaccinés et non vaccinés dont ils se réfèrent inclus les antivax: C'est leur droit de refuser la vaccination, mais qu'ils ne viennent pas emmerder ceux qui ont pris le risque de se faire vacciner. L'autre problème c'est le manque de confiance dans tous les systèmes électroniques sponsoriser par l'état qui violent constamment la protection des données : voir encore une fois le témoignage lamentable de M.Roben au parlement et l'attitude "carpette" de nos élus. Qu'on en revienne au petit livret jaune (avec version smartphone si nécessaire) avec simplement une certification sur base du médecin traitant (qui connait son patient). Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple !
@ Bruneau. Ce fameux coronapass, ce n'est pas tant entre les "vertueux" et les autres qu'il opère une discrimination mais entre ceux qui acceptent de vendre leur âme au diable (pour d'éphémères cacahuètes qui plus est) et ceux qui le refusent.
Qui va rassembler les données qui vont apparaître sur ce certificat ? Et où ? Qui va pouvoir exiger ce document ? Et pour faire quoi ? Comment l'usage de ces données à d'autres fins sera-t-il physiquement empêché ? Les personnes qui vont s'en servir ont-elles donné explicitement leur consentement pour cet usage de leurs données ? Combien de temps ce document présentera-t-il le privilège qu'il est censé conférer ? Qui décide finalement de sa mise en œuvre ? Sur base de quelle directive ou autorisation ?
J’espère que certains ne vont pas, à nouveau, y voir une « atteinte à nos libertés » et retarder sa mise en route...