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Précarité étudiante: l’occupation du siège du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles se poursuit cette nuit

Pour porter la voix des milliers d’étudiants concernés par la précarité, la Fédération des étudiants francophones (FEF) occupe le siège du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles depuis mercredi matin. Ses membres déplorent le manque de mesures structurelles pour lutter contre la précarité étudiante.

Temps de lecture: 3 min

La Fédération des étudiants francophones (FEF) a été autorisée à laisser 5 étudiants passer la nuit de mercredi à jeudi dans le hall d’entrée du siège du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, selon une information donnée mercredi vers 20h30 par la présidente l’association étudiante Chems Mabrouck et confirmée par un porte-parole du ministre-président de la Communauté française de Belgique, Pierre-Yves Jeholet. Une mobilisation étudiante sera organisée en soutien jeudi dès 09h00 sur la place Surlet de Chokier. Une rencontre avec la ministre de l’Enseignement supérieur Valérie Glatigny doit avoir lieu en matinée.

Une cinquantaine d’étudiants ont occupé le hall du siège à compter de 09h00 mercredi matin. Ils ont scandé des slogans comme « Eh oh ! Gouvernement, tu nous entends ? » Une des banderoles étendues portait le message : « Stop précarité ». Les étudiants réclamaient une rencontre avec la ministre Valérie Glatigny. Une délégation a été reçue par des membres de son cabinet dans la matinée.

La FEF a lancé une campagne contre la précarité étudiante il y a environ deux ans. Elle estime que la crise sanitaire a aggravé le phénomène. Elle se mobilise chaque semaine depuis début mars pour réclamer de nouvelles mesures structurelles contre la précarité étudiante, en plus des subsides sociaux de 58 millions d’euros alloués structurellement chaque année, et des 10 millions supplémentaires débloqués pour pallier les effets de la crise sanitaire.

« A l’issue du conclave budgétaire de la Fédération Wallonie-Bruxelles qui a eu lieu la semaine dernière, des étudiants qui lui demandaient où en étaient les mesures demandées contre la précarité ont été bloqués par la ministre sur Facebook », a avancé Chems Mabrouk, présidente de la FEF.

« On a donc décidé de venir jusqu’à son gouvernement. En plus, la réforme du Décret Paysage qu’elle a présentée après le conclave attaque les plus précarisés », ajoute-t-elle.

La ministre Valérie Glatigny s’est inscrit en faux contre cette analyse dans un communiqué, assurant que la réforme du décret Paysage qu’elle mène actuellement permettra de « lutter contre l’allongement des études dont l’impact est particulièrement important pour les étudiants les plus précarisés ». Elle a de plus fait valoir qu’elle s’est intéressée de près à la question de la précarité étudiante dès son entrée en fonction en 2019.

 

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5 Commentaires

  • Posté par Pablos Gino, mercredi 5 mai 2021, 22:56

    A moins que vous ne changiez le monde de la précarité vous allez en bouffer jusqu'au restant de vos jours , j'espère pour vous qu'il y a une prise de conscience de ce qu'une société ultra libérale vous réserve , si pas vous allez être logés à la même enseigne que les livreurs de deliveroo et uber ,bon appétit surtout ne la laissez pas refroidir.

  • Posté par Wafellman Fabienne, mercredi 5 mai 2021, 22:54

    Aucun de ces jeunes n'a de parents ?

  • Posté par LIENARD NORBERT, jeudi 6 mai 2021, 8:59

    À l heure actuelle les parents préfèrent vivre leur vie et laisser les contribuables assumer leurs enfants

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