Carte blanche: de la démocratie numérique en temps de crise sanitaire

L’Autorité de protection des données (APD) rencontre de nombreux problèmes. Il incombe au Parlement de veiller au respect de son indépendance et à son bon fonctionnement, afin de ne pas mettre en danger la vie privée de ses citoyens.

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L’utilisation par les pouvoirs publics de données à caractère personnel n’a rien d’illégitime mais elle doit se faire dans un cadre légal strictement et démocratiquement défini.

Par Annemie Schaus, rectrice de l’ULB; Caroline Pauwels, rectrice de la VUB

Publié le 7/05/2021 à 07:00 Temps de lecture: 5 min

C’est peu dire que la pandémie met notre démocratie à rude épreuve. Les attentats l’avaient déjà affaiblie, et le covid vient frapper le même talon d’Achille : l’équilibre fragile entre libertés et sécurité. Tout renforcement de la sécurité se fait au détriment des libertés. Or, si pour certaines, ces atteintes seront limitées dans le temps, nous pouvons redouter que, dans d’autres domaines, les séquelles seront longues, voire irréversibles.

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2 Commentaires

Posté par Lemaire Denis, samedi 8 mai 2021, 16:44

Si on est sur les réseaux sociaux, qu’on s’inscrit sur un site internet, qu’on utilise des QR codes, qu’on conduit une voiture intelligente, qu’on utilise une carte de fidélité … peut-on encore de parler de respect de la vie privée alors qu’on a tout fait pour balancer ses données au monde entier?

Posté par Moriaux Raymond, samedi 8 mai 2021, 11:45

On ne saurait mieux dire.

Posté par Lemaire Denis, samedi 8 mai 2021, 16:44

Si on est sur les réseaux sociaux, qu’on s’inscrit sur un site internet, qu’on utilise des QR codes, qu’on conduit une voiture intelligente, qu’on utilise une carte de fidélité … peut-on encore de parler de respect de la vie privée alors qu’on a tout fait pour balancer ses données au monde entier?
Posté par Moriaux Raymond, samedi 8 mai 2021, 11:45

On ne saurait mieux dire.