Marc Van Ranst au «Soir»: «Mon boulot, ce n’est pas si difficile. Travailler à la mine, ça, c’est difficile»
Incarnation de l’expertise depuis le début de la crise sanitaire, le virologue de la KULeuven assure que les nombreuses critiques glissent sur sa carapace. Elle se fend toutefois dès que l’on commence à parler racisme ou injustice, ses autres grands combats.

Quand on pense au coronavirus en Belgique, on pense à Marc Van Ranst. Le virologue de la KULeuven est devenu le visage de la gestion de la crise sanitaire, dès le début de l’année 2020. Alors que la majorité de ses collègues estimaient que les cas chinois pourraient être circonscrits, lui envisageait déjà l’avenir pandémique du SARS-CoV2. De lanceur d’alerte, il est passé expert de premier rang aux côtés des décideurs politiques. Un poste qu’il a déjà occupé par le passé, lors de l’épidémie de SARS-CoV1 ou de la grippe mexicaine. Ses appels à la prudence, parfois vus comme trop alarmistes, n’ont pas toujours été appréciés. Van Ranst a même fini par braquer une partie des politiques qu’il était censé conseiller. Carrément traité de « Cassandre » par le président du MR, le quinquagénaire n’a rien lâché, sachant qu’à la fin, il aurait raison. Son aisance dans l’arène politico-médiatique en a aussi fait la cible préférée de ceux qui crient à la manipulation, voire au complot.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir136 Commentaires
Ce reportage a le don de remettre les " pendules à l'heure". On y redécouvre ce scientifique. Sans un tel CV certains devraient être plus cool .
Ce reportage a le don de remettre les " pendules à l'heure". On y redécouvre ce scientifique. Sans un tel CV certains devraient être plus cool .
Tant va la cruche à l'eau, qu'à la fin elle se brise; tant va Steemans à l'assaut, qu'à la fin il nous les brise.
7sur7: Marc Van Ranst change de discours sur les coiffeurs Marc Van Ranst était formel la semaine dernière: les métiers de contact ne pourront pas reprendre le 13 février, affirmait-il alors, irritant au passage quelques personnalités politiques, dont un certain Georges-Louis Bouchez. De l'eau a manifestement coulé sous les ponts puisqu’à présent, le virologue estime que la réouverture des salons de coiffure apparaît comme essentielle. “Ce serait un assouplissement mineur”, nuance-t-il dans le HLN Live.
oui, et bardaf, un mois plus tard ce qui n'était qu'une vaguelette devient une troisième vague, les hospitalisations doublant, le 26 mars les métiers de contacts refermaient. A ce moment là plus un commentaire du petit GLB...