Décisif face à Gand, Arnaud Bodart a appris de ses erreurs passées: «À cœur de me relever après Ostende!»

En l’emportant contre Gand (2-1), le Standard s’est relancé dans la course au titre de champion des « Europe Play-offs ». Un succès acquis avec le caractère, mais surtout parce qu’Arnaud Bodart était en état de grâce, une semaine après avoir bu la tasse sur la pelouse d’Ostende (6-2). Retour sur l’ascenseur émotionnel vécu par le portier liégeois…

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Il a laissé sortir toute sa frustration.

Par Ludovic Baeten

Publié le 10/05/2021 à 18:15 Temps de lecture: 4 min

Rouches contre Buffalos, deux affiches en cinq semaines, avec des copies finales presque identiques. Les visiteurs prennent l’avance avant de voir les locaux se rebiffer et vaincre. Autre point commun, un Arnaud Bodart impérial, notamment dans l’exercice des penalties. Contre Roman Yaremchuk et Alessio Castro Montes en phase classique, face à Vadis Odjidja ce samedi. « Je ne sais pas si j’ai un truc au moment de défier cette formation mais on peut dire qu’elle me plaît. »

Le sourire du gardien contraste avec les jours qui ont précédé la première victoire en Playoffs 2. « Sur la pelouse d’Ostende, j’ai pris une claque, une énorme même. Encaisser six buts avec le sentiment d’être impuissant, c’est très compliqué moralement. Heureusement, j’ai pu en parler avec plusieurs personnes, notamment Jan Van Steenberghe. Le but était évidemment de relâcher la pression, pour réagir du mieux possible et ne pas gamberger trop longtemps. »