Les Etats-Unis piégés par la reprise du conflit israélo-palestinien
Le gouvernement israélien ne doit s’attendre à aucune effusion particulière de la part du nouvel occupant de la Maison-Blanche, Joe Biden.


Comme l’ONU, les Etats-Unis de Joe Biden en sont réduits aux utilités dans la crise israélo-palestinienne en cours, appelant les protagonistes à renoncer à toute mesure « unilatérale » et à hâter une hypothétique « désescalade ». Difficile de s’ingérer plus avant pour le meilleur allié de l’État hébreu, «

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir9 Commentaires
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Posté par Thunus Didier, jeudi 13 mai 2021, 20:32
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Posté par Albin S. Carré, jeudi 13 mai 2021, 11:49
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Posté par Patrick Yamedjeu, mercredi 12 mai 2021, 15:40
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Posté par Naeije Robert, mercredi 12 mai 2021, 13:03
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Posté par Deckers Björn, mercredi 12 mai 2021, 12:41
Plus de commentairesUn peu plus nuancé que d'habitude, M.Picard! Il y a du progrès.
Les USA et les occidentaux plus généralement sont les complices de cet état voyou. Comment pourrait-on qualifier autrement un état qui ne respecte pas le droit international ni les résolutions de l'ONU, qui spolie les palestiniens depuis plus de septante ans et en est encore au temps des "colonies"? Dans le monde, une partie importante des violences perpétrées par les arabes sont provoquées par le calvaire que cet état terroriste fait subir aux palestiniens sous le regard complice de l'occident.
Il faut être naïf ou de mauvaise foi pour considérer ne serait-ce qu'un instant les USA comme acteur impartial de ce conflit.
"Et si en fin de compte, la solution était un Etat commun multiconfessionnel..." Oui, Israel est en train de le devenir, les 20 % de palestiniens de sa population ayant ont tous les droits, y compris celui d'élire des députés islamistes (modérés) qui détienne d'ailleurs maintenant la clef de la formation du prochain grouvernement. Les Palestiniens de la Cisjordanie et de Gaza feraient mieux de négocier, même si c'est sur base du plan Kurshner (qui est en fait un plan Marshall pour le proche Orient) après avoir rejeté tous les plans de paix antérieurs (y compris les accords d'Oslo qui leur étaient pourtant avorables). Mais ils n'ont pas pour ce faire de représentants démocratiquement élus (leurs dernières élections datent de 2005) et les pouvoirs corrompus/totaliaires en place sont financés par l'"aide" internationale. Il faudrait conditionner cette aide à l'obligation d'arrêter la violence, d'instaurer l'état de droit (pas la charia, pas la punition de mort à quiconque vent une propriété à un juif etc), et d'accepter de négocier.
La situation actuelle mêlent deux évolutions dans le conflit. La solution "à deux Etats" n'est plus qu'une fiction qui n'opère plus que pour les distraits. L'Autorité Palestinienne est spectrale et l'occupation de la Cisjordanie dont on ne prononce presque plus le nom se poursuit à marche forcée. La seconde, c'est l'irruption des forces arabes dans le débat public en Israël puisque ceux-ci sont désormais la clé du prochain gouvernement autour duquel devra se construire une coalition Lapid ou Netanyahou. Et si en fin de compte, la solution était un Etat commun multiconfessionnel...