En Colombie, la rue ne décolère pas
Les négociations devaient commencer ce dimanche entre le gouvernement et le Comité national de grève, mais la sortie de crise semble difficile tant que la répression des manifestations reste violente.

On nous assassine. » Le cri des manifestants retentit chaque jour d’un bout à l’autre de la Colombie. Le bras de fer qui se joue en Colombie depuis 19 jours continue. La mobilisation sociale contre le gouvernement de droite d’Ivan Duque ne faiblit pas, en témoignent les dizaines de milliers de personnes rassemblées encore ce samedi pacifiquement à Bogota. Et la réponse du président, malgré de tièdes et tardifs appels au « dialogue », puis à la « négociation », qui devait commencer ce dimanche avec les membres du Comité national de grève et à laquelle peu de manifestants semblent prêter crédibilité pour l’instant, est pour le moins confuse face aux revendications. La première des demandes de la rue étant désormais que cessent des violences policières largement documentées, reconnues du bout des lèvres par le gouvernement mais sans aucun geste fort jusque-là pour y remédier. Bien au contraire.

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